De l’importance des zones tampons
En aval des parcelles agricoles, la présence de bactéries (déjections animales), de matières en suspension (particules fines) peut parfois être observée sur les cours d’eau.
Le ruissellement des eaux de pluie en surface entraîne les éléments nutritifs présents à la surface du sol (parcelles agricoles, tas de fumier…) vers les cours d’eau. L’érosion des sols et des berges apparaît souvent suite à des épisodes pluvieux importants. Elle implique à la fois des départs de terre depuis les parcelles agricoles, le départ de sable depuis les chemins, la création de ravines sur les axes de ruissellements concentrés, voire le colmatage des cours d’eau ou des rases situées à l’aval. Ces deux phénomènes représentent à la fois un problème pour le milieu aquatique (pollution et turbidité des cours d’eau) et pour l’agriculture (pertes de surfaces agricoles, pertes de fertilité des sols, difficulté de mécanisation). En complément de pratiques agronomiques préventives, les zones tampons peuvent limiter les risques.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1428, du 5 octobre 2017, en page 6.