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Agriculteurs et naturalistes

Aller au-delà du bio au nom de la biodiversité : une expérience menée depuis 2010 dans le marais breton (Pays-de-la-Loire) par un ornithologiste se diffuse dans la région et un peu partout en France métropolitaine, avec l'appui de la jeune association Paysans de nature.

Aller au-delà du bio au nom de la biodiversité : une expérience menée depuis 2010 dans le marais breton (Pays-de-la-Loire) par un ornithologiste se diffuse dans la région et un peu partout en France métropolitaine, avec l'appui de la jeune association Paysans de nature.
Aller au-delà du bio au nom de la biodiversité : une expérience menée depuis 2010 dans le marais breton (Pays-de-la-Loire) par un ornithologiste se diffuse dans la région et un peu partout en France métropolitaine, avec l'appui de la jeune association Paysans de nature.
© IL

« Mon obsession, c'était de démontrer qu'en laissant plus de place à la biodiversité, les agriculteurs gagneraient plus d'argent. » Depuis 2010, l'expérience de Frédéric Signoret, ancien salarié de la LPO (protection des oiseaux) devenu éleveur de vaches maraîchines dans le marais breton, a inspiré de nombreux candidats à l'installation. D'abord autour de lui, avec quelques anciens stagiaires devenus à leur tour agriculteurs, puis en Pays-de-Loire, et à l'échelle nationale.
Créée en 2021, l'association Paysans de nature rassemble désormais cent cinquante agriculteurs adhérents dans tout le pays pour réconcilier production agricole et biodiversité. Toutes les filières sont représentées, de l'arboriculture au maraîchage en passant par la volaille de chair, et des éleveurs de ruminants. En signant une charte, chacun promet de faire de sa ferme un « espace agricole naturel ». Parmi la liste d'engagements : se former à la biodiversité, ou supprimer « les utilisations des produits chimiques de synthèse » tels qu'engrais et pesticides.
Car chez Paysans de nature, l'agriculture biologique est une exigence minimale. Pour laisser plus de place à la nature, les agriculteurs s'efforcent donc de réduire la taille des troupeaux ou de privilégier le pâturage, tout en misant sur les circuits courts et en assurant la diffusion du modèle par la formation et l'aide à l'installation.

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