La situation des nappes phréatiques reste excédentaire mais se dégrade
50% des points d’observation des nappes phréatiques sont au-dessus des normales mensuelles fin avril 2025 contre 65% un an plus tôt. Les nappes réactives du Nord se situent pour certaines sous les normales, selon le dernier bulletin du BRGM.
50% des points d’observation des nappes phréatiques sont au-dessus des normales mensuelles fin avril 2025 contre 65% un an plus tôt. Les nappes réactives du Nord se situent pour certaines sous les normales, selon le dernier bulletin du BRGM.

« La situation des nappes phréatiques continue de se dégrader depuis février mais rester excédentaire. 50% des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles, contre 65% en 2024, alors que la période de recharge est maintenant terminée », tel est le bilan du bulletin du BRGM sur la situation hydrogéologique au 1er mai 2025 paru hier.
Relire : Nappes phréatiques : un mois de mars globalement satisfaisant sauf pour le Roussillon
Une situation des nappes phréatiques contrastée en avril 2025
61% des nappes phréatiques sont désormais en baisse selon le BRGM avec une situation très contrastée. Les nappes réactives du nord se situent généralement proche ou sous les normales alors que les nappes inertielles et les nappes du sud sont plutôt au-dessus des normales. Les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas.
Une situation des nappes satisfaisante mais moins favorable qu'en avril 2024
Au global, l’état global des nappes demeure satisfaisant en avril : avec 27% des points d’observation sous les normales mensuelles, 23% comparables et 50% au-dessus (contre respectivement 27%, 20% et 52% en février).
La situation était plus satisfaisante en avril 2024, avec 65% des niveaux au-dessus des normales mensuelles.
Comparaison de la situation des nappes phréatiques entre avril 2024 et avril 2025

En mai et jusqu’à l’automne, les tendances devraient rester à la baisse. Les prévisions pour le printemps et l’été sont optimistes pour les nappes inertielles du Bassin parisien et du couloir Rhône amont et très pessimistes pour le Roussillon, avance le BRGM. Elles sont plus incertaines sur le reste du territoire.
Lire aussi : Nappes phréatiques : quelle garantie de disponibilité en eau avec la bonne recharge ?