Un peu moins de lait de chèvre dans les laiteries françaises
Début 2025, les transformateurs caprins ont fait face à une baisse globale de leurs approvisionnements en lait de chèvre, utilisant leurs stocks face à une collecte encore limitée.
Début 2025, les transformateurs caprins ont fait face à une baisse globale de leurs approvisionnements en lait de chèvre, utilisant leurs stocks face à une collecte encore limitée.

En recul pour le sixième mois consécutif, les stocks de produits de report caprins s’élèveraient à 2 314 tonnes équivalent lait en février (-34 % par rapport à 2024). À cette période de l’année, les livraisons n’ayant pas atteint leur plein potentiel, les transformateurs utilisent habituellement leurs stocks. Le début de l’année 2025, entre consommation dynamique et recul de la collecte, ne fait pas exception. En complément, les industriels français ont importé 5,2 millions de litres équivalent lait en février (+31% par rapport à 2024). Les volumes importés restent sous les niveaux de 2022 et des années antérieures ; 2023 et 2024 avaient atteint les plus bas niveaux des 10 dernières années. Ainsi, les approvisionnements des transformateurs sont en baisse par rapport à février 2024 (-2%, avec correction de l’effet année bissextile), à 35,3 millions de litres. En cumul sur janvier et février, les transformateurs ont pu mettre en œuvre 65 millions de litres de lait de chèvre (collecte et importations), soit -1% par rapport à 2024 (avec correction de l’effet année bissextile).