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André Bonnard (Resan) étend la marque J’achète fermier au-delà d’Intermarché

André Bonnard, président et fondateur de Resan.
André Bonnard, président et fondateur de Resan.
© Resan

En 2022, la marque J’achète fermier (anciennement Né d’une seule ferme) a pris son envol en sortant de son exclusivité pour Intermarché, un grand motif de satisfaction pour André Bonnard, président et fondateur de Resan, la société qui possède la marque. « Nous sommes passés de la phase de concept à la phase de mise à l’échelle de nos ambitions », se réjouit-il. Les yaourts de la marque, fabriqués directement sur l’exploitation agricole où le lait a été collecté, sont maintenant disponibles dans un magasin normand de l’enseigne Lidl avec à la clé « des débuts très prometteurs », estime André Bonnard. Ils ont également rejoint les rangs de Pomona. « Le démarrage a été très fort et très rapide, indique-t-il. Nous validerons d’ici peu un cahier des charges pour être compatibles avec la loi Egalim pour les collectivités. »

André Bonnard est, par ailleurs, sur le point de boucler une nouvelle levée de fonds d’un montant total compris entre 2,5 et 3 millions d’euros pour poursuivre le développement de sa marque. La marque n’oublie pas pour autant d’où elle vient et poursuivra en 2023 son développement au sein de l’enseigne Intermarché. La société travaille aussi sur une diversification de son offre avec l’élaboration de crèmes desserts courant 2023, avec une liste d’ingrédients très courte. « La simplicité de nos recettes sera mise en avant auprès du consommateur », précise André Bonnard. Les exploitations agricoles qui font partie de la démarche J’achète fermier intègrent dorénavant des critères HVE dans les cahiers des charges propres à chaque site. « Les plans d’action sont adaptés à chaque ferme et ne sont pas calqués sur un modèle théorique », souligne André Bonnard. La société envisage de s’étendre à d’autres filières que le bovin lait, avec un projet de valoriser des fruits et des légumes moches.

André Bonnard vise le marché international, avec une affinité toute particulière pour l’Inde. « Il faut voir comment cela se concrétise. Là-bas, la moitié du lait produit n’arrive pas au lieu de consommation. Il y a un gros potentiel de progrès », conclut-il.

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