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Vendre son surplus d'électricité photovoltaïque à ses voisins est désormais possible

L’autoconsommation collective d'électricité photovoltaïque facilite la vente de kWh en circuits courts.

Le dispositif d'autoconsommation collective est aussi disponible dans le cas d'une vente totale avec obligation d'achat, sans casser le contrat.
© A. Puybasset

L’autoconsommation collective est un dispositif encadré qui permet le partage d’électricité entre plusieurs producteurs et consommateurs raccordés au réseau public de distribution sur un périmètre géographique donné.

Pour l’agriculteur producteur d’électricité photovoltaïque, c’est une possibilité supplémentaire de valoriser le surplus de kWh tout en devenant un acteur énergétique à l’échelle de son territoire. « L’énergiculteur peut ainsi autoconsommer son électricité et vendre le surplus en autoconsommation collective avec un contrat de gré à gré mais également à EDF (obligation d’achat ou marché libre), explique Rémi Bastien, d’Enogrid, à l'occasion de l'assemblée générale de l'Apepha (Agriculteurs Producteurs d'Electricité PHotovoltaïque Associés).

Ce dispositif est aussi disponible dans le cas d’une vente totale avec obligation d’achat (S21), sans casser le contrat. » La distance maximale entre participants d’une autoconsommation collective est de 2 km mais en zone rurale celle-ci peut être étendue par dérogation à 20 km. 

Les participants à l'autoconsommation collective se regroupent au sein d'une association, représentée par une personne morale organisatrice (PMO, en général l'agriculteur). La PMO est l'unique interlocuteur d'Enedis, qui récupère et réaffecte les données de production et de consommation, par les compteurs communicants existants. La puissance maximale d'une opération d'AC est de 3 MVA et pourrait prochainement passer à 10 MVA. 

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