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Une étude en cours pour prévenir les risques des désinfectants en élevage

L’Itavi et ses partenaires ont lancé le projet d’études aDAPt pour prévenir les risques des désinfectants sur la santé et sur l’environnement.

Préparation d’une solution désinfectante à base de soude. Les effets à long terme des produits désinfectants sur la santé et sur l’environnement sont encore mal identifiés. © P. Le Douarin
Préparation d’une solution désinfectante à base de soude. Les effets à long terme des produits désinfectants sur la santé et sur l’environnement sont encore mal identifiés.
© P. Le Douarin

Indispensables pour assurer la biosécurité, les désinfectants sont des produits à manier avec précaution. Il faut éviter tout contact avec la peau et les yeux qui peut être irritant. Des effets à plus long terme sont aussi observés sur la santé humaine (effets cancérigènes) et sur l’environnement (écotoxicité, résistances).

Mieux connaître les pratiques des utilisateurs

Démarré en janvier 2019 avec plusieurs partenaires(1), le projet d’études aDAPt(2) va décrire les pratiques et analyser comment les différents risques sont pris en compte par les utilisateurs. Ceux-ci identifient tous assez bien les risques cutanés et respiratoires, mais peu souvent ceux à long terme sur leur santé et sur l’environnement.

Identifier les situations les plus préoccupantes

L’étude va évaluer les risques chimiques des pratiques répertoriées à l’aide du logiciel « Système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel » (Seirich). Ceci permettra d’adapter les messages de prévention selon différentes pratiques.

Acquérir de nouvelles connaissances

L’efficacité de produits couramment utilisés sera testée dans des conditions proches du terrain, et d’autres stratégies de décontamination seront explorées. Elles enrichiront les préconisations d’utilisation, en proposant d’autres pistes d’amélioration que celles connues à l’heure actuelle. Le projet qui se termine en juin 2022, mettra à disposition des outils de sensibilisation.

(1) Actalia, Anses, Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, Cipa, Cluster Biosécurité, Idele, Itavi, Lycée Agricole de Bréhoulou, MSA22 et CCMSA, SNGTV.
(2) avec le soutien financier du Casdar, ainsi que celui de l’interprofession volailles et fédérations professionnelles avicoles (l’Anvol-CIPC, le Cifog, le Sna et la FIA).

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