Aller au contenu principal

Maïsadour : « Passer des hausses pour maintenir la rémunération des agriculteurs »

Maïsadour vient de traverser « une année assez difficile ». La coopérative landaise s’engage sur la voie du redressement économique et des pratiques durables.

Christophe Bonno, directeur général, Michel Prugue, président, Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole et Eric Humblot, directeur du pôle Gastronomie de Maïsadour
© Christelle Chabasse

Le groupe coopératif Maïsadour clôture son exercice 2020-2021 à 1,276 milliard d’euros (1,358 milliard en 2019-2020) « après une année assez difficile ». Covid, influenza aviaire et moins 30 % de récolte en 2020 ont fait baisser l’excédent brut d’exploitation de 20 millions d’euros.

« Notre endettement a été réduit d’un tiers avec les cessions de notre activité salaisonnerie à la FIPSO et d’une usine d’aliment pour poissons Aqualia, à la coopérative Le Gouessant. Signes encourageants, la récolte 2021 et des prix élevés inattendus devraient apporter un ballon d’oxygène dans les exploitations de nos adhérents », expliquait Michel Prugue, président du groupe.

« Face à la flambée des matières premières et pour maintenir la production et la rémunération de nos agriculteurs, nous devons faire passer des hausses de prix très vite à tous nos clients. Sinon, nous ne pourrons pas faire fonctionner nos outils industriels, ni innover… Nous voulons allier performance économique et durabilité », précisait encore Michel Prugue.

Faire face à la crise structurelle dans le foie gras

Maïsadour projette de créer avec son voisin Euralis, une entité commune regroupant la production, la transformation et la commercialisation des produits de ses filières canard gras, saurisserie et de vente directe. « Un projet pour nous rendre plus robustes et mieux faire face aux crises », soulignait Eric Humblot, directeur du pôle gastronomie.

Avec Vivadour, Maïsadour investit aussi dans une usine de trituration de soja 100 % Sud-Ouest pour l’alimentation des volailles, un moyen de réduire ses importations et son empreinte carbone.

Le groupe mise donc sur de nouvelles filières (soja local, aquaculture…) pour soutenir son redressement et veut accélérer sa transformation vers des pratiques durables.

 

Les volumes de volailles produites sur l’exercice 2020-2021

  • 885 000 canards (- 31 %)

  • 12 000 000 volailles (- 15,8 %)

  • 360 000 volailles festives

Les plus lus

<em class="placeholder">Le travail en volière nécessite des compétences spécifiques, d’ordre animalière, technique mais aussi mécaniques pour les réparations.</em>
La volière a modifié le travail des producteurs d’œufs

L’élevage de poules pondeuses en volière est plus technique, physique et chronophage qu’en cage. Une enquête auprès d’éleveurs…

<em class="placeholder">biodevas Olivier Rousseau qualité de l&#039;eau poulets éleveur surveillance travail</em>
Deux enquêtes sur le bien-être des éleveurs de volailles 

Deux enquêtes récentes auprès d’éleveurs de volailles ont aidé à définir différentes dimensions de la qualité de vie au…

<em class="placeholder">Sylvain Privat : « J’ai deux heures de lavage manuel, contre douze heures auparavant. La période du vide sanitaire était la plus fatigante. Aujourd’hui, je peux ...</em>
« Le robot de lavage soulage mes épaules », explique Sylvain Privat, producteur de canards gras

Trois engraisseurs de canards du Périgord ont investi dans un robot de lavage, Evo Cleaner, pour faciliter le…

<em class="placeholder">Les couloirs larges sont appréciés, car ils facilitent le passage des porte-outils pour l&#039;évacuation régulière des fientes. </em>
Les conseils de producteurs d'œufs pour faciliter le travail en volière

Dans le cadre d'une enquête sur les conditions de travail en volière menée par la chambre d’agriculture de Bretagne, les…

<em class="placeholder">Le bloc à picorer stimule les comportements d’exploration des poulets</em>
Des synergies entre bien-être des éleveurs et des poulets
Des éleveurs de poulets standard enrichi enquêtés par l’Itavi sur leurs pratiques d’amélioration du bien-être se disent…
<em class="placeholder">Delpeyrat conserve un abattoir à Gibret (Landes) et une usine de transformation à Saint Pierre du Mont (40)</em>
Foie gras : Delpeyrat et Euralis Gastronomie restructurent leurs outils

En surcapacité industrielle, les deux opérateurs coopératifs n’ont pas d’autre choix économique que de fermer des outils…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)