Aller au contenu principal

Le gisement d’amiante des bâtiments agricoles évalué en Pays de la Loire

Une étude d’Elinnove et des Chambres d’Agriculture des Pays de la Loire a estimé le gisement de bâtiments agricoles contenant de l’amiante.

L'étude a évalué le gisement de bâtiments amiantés en 1997, une partie étant en friche ou déconstruite.
L'étude a évalué le gisement de bâtiments amiantés en 1997, une partie étant en friche ou déconstruite.
© A. Puybasset

En 1997, le gisement de matériaux amiantés dans les bâtiments agricoles des Pays de la Loire aurait atteint plus de 806 000 tonnes. Ce tonnage colossal donne une bonne idée du parc amianté au moment de l’interdiction de l’amiante, classée comme cancérigène, même s’il ne permet pas de connaître ce qu’il en reste aujourd’hui, une partie étant déconstruite. L'évaluation du gisement des Pays de la Loire s’est appuyée sur la méthode élaborée par la Chambre d’agriculture de Bretagne, qui avait estimé le gisement breton à environ un million de tonnes à la même date. En Pays de la Loire, la filière bovine représente la plus grande partie du tonnage amianté (67 %), devant la filière avicole (25 % soit 204 753 tonnes) et la filière porcine (8 %). Le gisement avicole est en grande majorité réparti dans les poulaillers de chair, ainsi que dans les hangars et les bâtiments de poules et poulettes au sol.

L’enquête menée parallèlement en 2021 par l’association Elinnove auprès des organisations de production ligériennes avait recensé environ 2 millions de m2 de surface de poulaillers construits avant 1997 et toujours en production (hors déconstructions et friches), soit 3 114 poulaillers toutes espèces confondues. Le département de la Sarthe est le plus concerné comptant 30 % des surfaces (44 % en nombre de bâtiments), suivi de la Vendée (27 % des surfaces), du Maine et Loire (22 %), de la Mayenne (12 %) et de la Loire Atlantique.

Dans le cadre d’un groupe de travail associant la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire et la MSA, l’association Elinnove vient de démarrer une étude de faisabilité de désamiantage à destination des Cumas, avec le soutien financier du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. « À partir de chantiers type, l’objectif est de mieux maîtriser le coût réel du désamiantage en tenant compte des moyens de formation et de main-d’œuvre, afin de permettre des négociations à grande échelle et des sources de financement publiques ou privées », explique Solenn Fassion, animatrice d’Elinnove et conseillère à la Chambre d’Agriculture.

A. Puybasset

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Bourdon a réussi à aller au bout de son projet et peut être fier du résultat !</em>
En Bourgogne, Nicolas Bourdon s’est installé à tout prix en poulet 
À Sergines, près de Sens dans l’Yonne, Nicolas Bourdon a mis presque six ans pour concrétiser un projet de 1 800 m² de…
<em class="placeholder">Lorsque la pérennité du binôme Univom-Sypalm s’est posée, Ghislaine Lecoq n’a pas voulu abandonner l’organisation. Elle est restée par attachement à la marque, ...</em>
« Je suis fière de produire du poulet Duc de Mayenne »

Restée fidèle à son organisation Duc de Mayenne, Ghislaine Le Coq en récolte déjà les fruits.

<em class="placeholder">Abattoir Valotek</em>
« Je gagne du temps avec mon petit abattoir de volailles Volatek »

La Ferme de Passay, à Sillé-le-Philippe (Sarthe) s’est équipée d’un petit abattoir Volatek. Privilégiant le local, l’éleveur…

<em class="placeholder">Les deux frères, Lionel et Xavier Rivoal, âgés de 40 et 36 ans, introduisent avec un préau une différenciation Bien-être dans leur élevage déjà diversifié ...</em>
"Nous avons choisi une ventilation adaptée à notre poulailler avec préau"
Éleveurs de dinde à Plouvien dans le nord du Finistère, Lionel et Xavier Rivoal ont construit un préau en rénovant leur…
<em class="placeholder">Patrice Labrosse, président de la CPASL : « Nous produisons un produit plus haut de gamme qui n’est pas plus rémunérateur. »</em>
"Nos canards « bien-être » sont élevés sur sciure"

La coopérative CPASL a lancé en 2015 une production de canards de Barbarie sur litière avec jardin d’hiver. Elle mise…

<em class="placeholder">Mathieu Périer et son épouse Christelle ont retrouvé un nouveau souffle pour l’agriculture en créant deux bâtiments pondeuses bio.</em>
« À 40 ans, nous sommes passés du lait à l’œuf bio »

Bien que lassés par la production laitière, Christelle et Mathieu Périer voulaient rester agriculteurs. En se lançant dans la…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)