Aides influenza 2020-2021 : demander le solde d’indemnisation avant le 14 janvier
Les éleveurs ayant subi des pertes économiques liées à l'épisode 2020-2021 d'influenza aviaire ont jusqu'au 14 janvier prochain pour demander le solde d’indemnisations sur le site de FranceAgriMer.
Les éleveurs ayant subi des pertes économiques liées à l'épisode 2020-2021 d'influenza aviaire ont jusqu'au 14 janvier prochain pour demander le solde d’indemnisations sur le site de FranceAgriMer.
Les aides de l’Etat visent à couvrir les «pertes de non-production des élevages de volailles (palmipèdes et gallinacés) implantés au sein des zones réglementées et ayant subi un vide à compter du 1er décembre 2020», rappellent la CFA (syndicat des aviculteurs affiliés FNSEA) et la FN Foie gras (syndicat des éleveurs de canards gras FNSEA) dans un communiqué le 8 décembre. D'après la décision de FranceAgriMer du 30 novembre, ce dispositif est doté au maximum de 59,1 millions d'euros (M€), qui viennent s'ajouter aux 30,4 M€ d'avances déjà versés.
Le dossier doit être déposé uniquement sur l’interface digitale de FranceAgriMer avant le 14 janvier à 14 heures.
Pour bénéficier de cette aide, il faut avoir eu au moins un bâtiment d’élevage situé dans la zone réglementée, avoir subi un vide sanitaire durant ou à la suite les interdictions de remise en place de volailles, avoir démarré un lot avant la mise en œuvre des mesures d’interdiction de mise en place, avoir respecté les obligations relatives aux mesures de biosécurité.
Certains éleveurs font partie des oubliés, comme les jeunes installés sans année de référence et les éleveurs de zone indemne dont l’activité a néanmoins été perturbée. « Le cas des éleveurs touchés en zone indemne ou encore celui de jeunes éleveurs qui n’ont pas pu commencer leur production doivent être aujourd’hui traités dans le cadre du FMSE» (Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental), précise Jean-Michel Schaeffer, le président de la CFA. Au sein du FMSE, «le programme d’indemnisation est en cours de rédaction, ajoute-t-il. « Les professionnels sont mobilisés mais le processus prend du temps. »
Les sociétés réalisant uniquement de l'abattage/transformation ne sont pas concernées et pourront demander à intégrer le dispositif destiné au secteur aval. En revanche, les éleveurs qui abattent et/ou transforment avec la même structure peuvent demander l'indemnisation pour les étapes d'abattage/transformation sur ce dispositif.