Côte d'Ivoire
Un marché à prendre pour la pomme de terre française ?
En Côte d’Ivoire, traditionnellement peu consommés lors du repas, davantage en snacking, les fruits sont peu importés : 20 000 t pour un peu plus de 14 M€ en 2018. Mais, comme le souligne FranceAgriMer dans son étude du 24 juillet “Segments amont et aval du marché agricole de la Côte d’Ivoire” par le cabinet Ceresco, les importations sont en constante hausse depuis 2014 et concernent surtout les oranges, le raisin, et les pommes. L’Afrique du Sud est de loin le principal fournisseur, suivie par la France.
Les importations de légumes sont plus importantes, 250 000 à 300 000 t/an, dont 90 % des volumes sont représentés par l’oignon (34 M€), la pomme de terre (9 M€) et la carotte. Suivent les salades (environ 1 M€), destinées aux GMS locales et à certaines chaînes de fast-food. « Les importations sont en hausse, ce qui montre le dynamisme de la consommation ivoirienne, avec les Pays-Bas qui trustent une bonne partie des volumes par leur positionnement prix agressif et leur image de bon rapport qualité-prix », souligne FranceAgriMer. Et de conclure : « Il existe des parts de marché à prendre pour les opérateurs français, notamment en pomme de terre en misant sur des pommes de terre de Calibre > 55, à chair jaune et plutôt dédiées à un usage sous forme de frites. »