Sud-Est : Le Domaine de Marcerolles intègre la démarche Agri-Éthique France
Malgré les ravages du gel, l’association fera tout son possible pour être présente sur le marché avec ses fruits sous label.
Malgré les ravages du gel, l’association fera tout son possible pour être présente sur le marché avec ses fruits sous label.
L’association Les amis du Domaine de Marcerolles a été créée en 2019, regroupant trentedeux producteurs suite à d’importants épisodes de grêle, pour mutualiser leur production et mieux répondre à la demande. Le Domaine existe depuis 1985. La production, présente dans le Gard, l’Ardèche et la Drôme, avoisine 4 500 t avec l’abricot en fer de lance (2 000 t), la pêche, la nectarine (1 000 t chacune) et la cerise (500 t). Sa clientèle se répartit également entre grossistes et GMS.
L’actualité ,de l’association est son entrée dans la démarche Agri-Éthique France qui implique huit des trente-deux producteurs de l’association. ,« Cela nous a semblé une évidence, souligne Frédéric Aberlenc, responsable du bureau commercial, Notre objectif est toujours de valoriser le territoire, le travail des producteurs et le goût de nos fruits. Les producteurs sont presque tous certifiés HVE. Le label AgriÉthique doit nous aider à valoriser économiquement ces efforts, de capitaliser sur notre notoriété pour développer de nouveaux marchés. »
Le gel rebat les cartes
Pour 2021, le Domaine de Marcerolles s’était engagé a minima sur 1 000 t de fruits sous label. Le très fort épisode de gel de la semaine 14 compromet quelque peu ce lancement des fruits du Domaine sous label Agri-Éthique France. « Le gel est connu à cette période de l’année mais cette fois-ci il a été ,très long et très rigoureux, succédant à une quinzaine de jours plutôt chauds : les arbres étaient partis quand la vague de gel est arrivée, explique Frédéric Aberlenc. C’est une vraie catastrophe. L’évaluation est encore à faire mais on peut tabler sur des pertes de 80 % en fruits à noyau. »
Cependant, le lancement ne sera pas repoussé. « Certains de nos producteurs ,dans le Gard et en Ardèche ont été un peu moins touchés. Nous allons faire le maximum côté volumes. Il faut être ,présent sur le marché avec cette nouvelle démarche, afin que le consommateur la connaisse. Mieux vaut être un peu présent que pas du tout », conclut Frédéric Aberlenc.