Faresin implante une nouvelle filiale française en Normandie
Bien connu en France pour ses mélangeuses automotrices, le constructeur italien Faresin enracine sa nouvelle filiale en Normandie.
Bien connu en France pour ses mélangeuses automotrices, le constructeur italien Faresin enracine sa nouvelle filiale en Normandie.
Faresin restructure son réseau de distribution et vient de remettre en place une filiale en France, tout comme en Allemagne, "deux marchés que la société souhaite privilégier", explique Mickaël Lemarchand, responsable de la filiale française. Issu de Tecomah, ce jeune Normand a été débauché cet été par la société italienne, qu'il connaît bien pour y avoir travaillé pendant quatre ans, de 2014 à 2018, en tant qu'inspecteur commercial dans le Grand-Ouest. C'est donc dans cette région à fort potentiel qu'a été logiquement implantée la filiale, à Colombelles, en région caennaise : le site accueillera des bureaux, un espace de réunion, un atelier et un stock de pièces. "Grâce à notre réseau de concessionnaires très actifs dans cette région, le Grand-Ouest représente 90 % de nos ventes d'automoteurs et nous permet d'atteindre 10 % de part de marché à l'échelle de la France", estime Mickaël Lemarchand.
Etoffer le réseau et le portefeuille de produits
Pour venir en appui de son réseau, le dirigeant a embauché en ce début d'année Alexis Portier, un inspecteur technique en charge du service après-vente et de la gestion du stock de pièces de Colombelles.
Mickaël Lemarchand cherche également à recruter un inspecteur commercial pour développer le réseau et les ventes sur les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne et Grand-Est.
Côté produits, la gamme des mélangeuses traînées est désormais homologuée en France. "Nous allons pouvoir développer les ventes de ces machines", annonce le dirigeant, qui garde en tête l'autre cœur de métier de Faresin : les chargeurs télescopiques. "La nouvelle gamme FS arrivera vers la fin de l'année et sera homologuée pour le marché français. Mais il y a un réseau à construire, qui sera sans doute différent de celui des mélangeuses", concède Mickaël Lemarchand, à l'écoute de toutes les opportunités.