Les exportations d'orges françaises sur pays tiers sont toujours aussi dynamiques
FranceAgriMer a relevé de 200 000 t sa prévision d'exportations d'orges vers les pays tiers pour la campagne 2024-2025, grâce à une bonne demande portuaire vers la Jordanie et le Maroc.
FranceAgriMer a relevé de 200 000 t sa prévision d'exportations d'orges vers les pays tiers pour la campagne 2024-2025, grâce à une bonne demande portuaire vers la Jordanie et le Maroc.

Lors de son conseil spécialisé Grandes cultures-Marché céréaliers du 12 mars 2025, l'Établissement public a ajusté à la hausse de 200 000 t sa prévision d'exportations d'orges françaises vers les pays tiers (Jordanie et Maroc), amenant à une baisse du stock final de 232 000 t à 1,3 Mt. Le bilan français des orges retrouve la voie de l'équilibre en 2024-2025 après une campagne 2023-2024 plutôt lourde, les stocks finaux ayant culminé à 1,6 Mt. À noter également, une révision en baisse des exportations d'orges vers l'Union européenne, certes beaucoup plus modeste, de 15 000 t. « Celles-ci devraient être moins importantes que prévu vers l'Allemagne », a signalé Habasse Diagouraga, chargé d'études économiques sur les marchés français des céréales à FranceAgriMer.
Nouvel ajustement à la baisse des prévisions d'exportations en blé tendre
Du côté du blé tendre, FranceAgriMer a choisi de réduire de 200 000 t sa prévision d'expéditions vers les pays tiers. L'absence de l'Algérie se fait toujours sentir, et la raison invoquée a été « le faible niveau des exportations françaises sur le mois de janvier, en recul de 77 % par rapport à janvier 2024 », toujours selon Habasse Diagouraga. Le cumul des exportations de blé tendre se monte ainsi à 4,985 Mt sur la période juillet-janvier, contre 8,986 Mt l'an passé à date.
Une révision à la hausse de 100 000 t des utilisations de blé par les fabricants d'aliments pour animaux a cependant partiellement compensé cette baisse. Les stocks prévisionnels à fin juin 2025 sont ainsi prévus à 2,9 Mt, soit une hausse de 93 000 t d'un mois sur l'autre.
Correction de la prévision de collecte en maïs
En ce qui concerne le maïs, le principal changement apporté au bilan français a été la révision à la hausse de 228 000 t de la collecte, suite à « un problème d'estimation dans une des régions suivies, qui est maintenant réglé », a signalé l'analyste.
En parallèle, les utilisations en amidonnerie et dans l'alimentation du bétail ont été amputées de 50 000 t chacune, relevant le stock final de maïs de 316 000 t à 3,084 Mt, soit une forte détente d'un an sur l'autre (+54 %).