Aller au contenu principal

Le sol, un capital vivant

La bonne qualité biologique des sols est essentielle pour préserver leur potentiel agronomique. Cette prise de conscience est en train de s’opérer et amène à s’intéresser à la vie souterraine.

© E. Bignon

Si les propriétés physico-chimiques des sols sont plutôt bien connues, la vie biologique qu’ils abritent l’est beaucoup moins. Pourtant, les organismes vivants sous terre sont à la base d’un sol de qualité. De leur santé découle la bonne nutrition des plantes, de même que l’infiltration de l’eau, la résistance à l’érosion, la dépollution… Les organismes du sol ne se limitent pas aux vers de terre, loin s’en faut. Des plus petits (bactéries) aux plus gros (lombrics), en passant par des nématodes et arthropodes variés, la terre regorge d’une étonnante diversité biologique. Favoriser une vie du sol riche le rend également plus résilient face aux aléas climatiques et participe à une meilleure régulation naturelle des ravageurs.

Pour cela, il faut réintroduire de l’agronomie. Le sol est un moteur à alimenter. Il faut nourrir l’activité microbienne du sol, comme on nourrit un troupeau, nous disent les agronomes. L’agriculture de conservation, qui s’appuie sur une perturbation minimale du sol, une couverture végétale et des rotations longues, copie les mécanismes de la nature pour améliorer progressivement la fertilité du sol. Et plus celui-ci sera fertile, moins il y aura besoin d’outils mécaniques pour le structurer. Pour autant, le semis direct n’est pas une fin en soi, considèrent certains. Pour d’autres, ce palier est nécessaire pour véritablement franchir un cap. Quoi qu’il en soit, toute évolution requiert une adaptation à l’historique des parcelles, au contexte pédoclimatique, aux compétences et aux moyens de chacun… Parfois, les freins se révèlent plus psychologiques qu’agronomiques.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Jerzy Wawrzynczak, éleveur laitier polonais</em>
Éleveur laitier en Pologne : « Je vends mon lait 480 euros les 1 000 litres »

En Pologne, l’élevage laitier de Jerzy Wawrzynczak ressemble beaucoup à un système français. Il partage les mêmes…

<em class="placeholder">Christine et Pascal Garnier, éleveurs laitiers.</em>
Revenu : « Notre système laitier économe est loin d’être ringard »

Le Gaec de la Planture, en Meurthe-et-Moselle, limite la productivité de ses vaches à 6 200 l de lait avec un…

<em class="placeholder">Céline et Julien Foureau, éleveurs dans la Sarthe</em>
« Faire vêler nos génisses laitières à 25 mois avec du pâturage est rentable »

Le Gaec du Petit Moulin, dans la Sarthe, allie vêlage précoce et pâturage des génisses. Un objectif atteint notamment grâce au…

<em class="placeholder">Robin Marie, éleveur de vaches laitières dans la Manche</em>
Revenu : « Nous consolidons la ferme avec plus de lait par vache, par travailleur et par hectare dans la Manche »

Le Gaec 2 l’oiselière, dans la Manche, est passé depuis la fin des quotas de 800 000 litres à 2,7 millions de litres…

<em class="placeholder">corvidés dans un champ </em>
Corvidés : les solutions cette année pour protéger vos semis de maïs

Les corvidés trouvent dans les parcelles fraîchement semées en maïs de quoi contenter leur appétit. Entre pratiques…

<em class="placeholder">Agro-tourisme avec visite d&#039;une ferme pédagogique en lait avec un groupe scolaire.</em>
Diversification : « En plus du lait, nous tirons un revenu de 15 000 euros par an avec notre ferme pédagogique dans le Morbihan »

Dans le Morbihan, Tiphaine Chatal et son conjoint Mathieu ont créé, il y a cinq ans, une ferme pédagogique qui assure un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière