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Zoom sur l’ACV de l’orge
Un outil d’amélioration des pratiques pour Vivescia

L’évaluation de l’impact sur l’environnement d’un produit se calcule à chaque étape de la filière. Au champs, la performance est dépend surtout rendement.

« Pour réaliser l’ACV de l’orge brassicole, nous avons travaillé uniquement sur le périmètre agricole, qui s’arrête à la sortie du silo. Au-delà, d’autres acteurs prennent le relais, indique Nathalie Torres responsable Outils agroenvironnementaux et Responsabilité sociétale des entreprises chez Vivescia. Notre étude s’étend des pratiques dans les champs, à la logistique et au stockage. Nous devons être exhaustifs en allant jusqu’à la prise en compte de la fabrication des bâtiments, de leur nettoyage ou encore du travail du personnel dans les silos… »
« Les bilans du blé et de l’orge, qui demande un peu moins d’intrants, sont proches et reflètent bien les pratiques », indique Nathalie Torres, soulignant que « c’est le rendement qui a la plus forte incidence » sur les chiffres finaux. Compte tenu du fort potentiel de production régional, les chiffres de Vivescia s’avèrent « inférieurs aux références utilisées au niveau national ».
La proportion d’engrais utilisés joue aussi un rôle important sur le résultat de l’ACV. D’autant qu’ils interviennent sur les critères d’eutrophisation, d’acidification des sols, de GES et de consommation d’énergie. Ils sont, de plus, issus de ressources fossiles et constituent donc des éléments essentiels dans le calcul de l’impact environnemental. Au niveau des produits phytosanitaires, comme de la biodiversité, la méthode n’est pas totalement calée et les résultats restent imprécis, indique Nathalie Torres.
Il y a aussi une forte influence des aléas climatiques sur les bilans. « Avec nos partenaires, nous souhaitons donc renouveler cette analyse chaque année et suivre l’évolution sur cinq ans. Sur l’orge, nous en sommes à notre deuxième année d’observation. Sur le blé, nous avons débuté en 2008/2009. Le but, pour nous, est de disposer d’un outil qui permettra une analyse en routine. Nous considérons davantage ces résultats comme des outils d’amélioration que de communication », précise Nathalie Torres.  L’expérimentation de l’affichage environnemental s’inscrit pour Vivescia « dans une démarche globale d’agriculture durable. Cela complète les travaux menés au niveau des exploitations. Les données obtenues nous permettent d’identifier les leviers d’amélioration.»

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