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Tendances : nouvelle traversée du désert

Blé tendre : marché encore convalescent

La tendance baissière tendait déjà à se dessiner la semaine passée, elle s’est confirmée après la déception des opérateurs devant la frilosité de Bruxelles lors du Comité de gestion du 3 février.

Si les professionnels surveillent toujours la Commission du coin de l’œil, ils n’en reste pas moins que les espoirs de réelle dynamisation du marché demeurent presque illusoires.

Seul espoir, une remontée du dollar qui semble vouloir s’amorcer, et qui pourrait, sinon niveler la concurrence, du moins réduire le fossé entre les prix mondiaux et les nôtres. Mais sera-ce suffisant?

En tous les cas, les cours en portuaire, comme sur la plupart des places françaises, ont connu un certain effritement par rapport à la semaine passée et semblent vouloir marquer une certaine stabilisation en ce milieu de semaine.

Quant aux offres à l’intervention de céréales en France, elles ont de nouveau enregistré une augmentation sensible et cumulaient au 7 février à 713.300t (678.700t au 31 janvier), dont 560.900 t de blé tendre (532.800t), 109.300 t d’orge (102.800t), et 43.100 t de maïs (43.100t).

Les offres européennes de céréales à l’intervention, cumulaient au 30 janvier à 8,35 Mt (7,83 Mt au 23 janvier), dont 4,20 Mt de blé tendre, 2,46 Mt de maïs et 1,69 Mt d’orge.

La Hongrie reste toujours le premier pays européen en terme d’offres à l’intervention avec un cumul qui atteint 3,68 Mt (dont 2,10 Mt de maïs et 1,48 Mt de blé tendre), suivi par l’Allemagne (2,13 Mt), la République tchèque (984.000t), la France (631.957t) et la Slovaquie (320.521t).

Blé dur : en reprise

On enregistre enfin une légère reprise de l’activité commerciale sur Port la Nouvelle, suite au déblocage des transactions dans les ports algériens par les autorités locales. Par ailleurs, autre point positif, la fin de la «tempête» sur la méditerranée qui a permis aux bateaux de revenir pour des chargements. Peu de besoins sur l’Europe du nord qui semble couverte jusqu’au mois de mai et peu de transactions à noter au nord Loire.

Orge mouture : le portuaire occupe le terrain

Seul le portuaire tire son épingle du jeu cette semaine encore, avec une demande qui s’est développée pour des couvertures de contrats (Maghreb et Arabie Saoudite).

Malgré tout, les volumes restent assez modestes, tout comme pour le marché intérieur très irrégulier.

Les cours observent malgré tout une certaine fragilité et ont plutôt tendance à céder un peu à la faiblesse générale.

Brasserie : difficile

Que dire de plus, sur un marché qui demeure très étroit, avec notamment l’exportation qui reste bloquée.

Le marché du malt étant ce qu’il est, c’est à dire difficile, la malterie européenne est très rarement aux achats et l’animation commerciale reste faible.

Maïs

Il faut bien avouer que la physionomie du marché du maïs n’a rien à envier particulièrement aux autres céréales. Quelques achats de couverture ont été opérés en portuaire, ce qui a eu le mérite de provoquer une certaine résistance à la baisse des cours dans le Sud-Ouest.

Tendance plus généralement stable en nord Loire, où l’on a remarqué simplement quelques intérêts de la part des fabricants d’aliments du bétail.

Protéagineux : hétérogène en pois

Les prix des pois reculent cette semaine par manque de demande dans la Seine-et-Marne et dans l’Oise, mais aussi par un intérêt acheteur en recul. Ainsi, dans les régions Marne/Aisne/Ardennes et Eure-et-Loir/Calvados, des affaires se traitent quand les vendeurs s’accordent avec la consommation.

En féveroles, en revanche, l’activité est totalement arrêtée aussi bien en qualité humaine qu’en animale.

Oléagineux : petite activité en tournesol

Très calme. Le marché est lourd avec des prix en baisse sur toutes les graines. Les acheteurs ne semblent plus interessés par le colza. En revanche, les graines de tournesol parviennent à générer quelques échanges.

Tourteaux : peu d’échanges

Marché peu animé cette semaine. Les prix varient peu. La baisse observée sur le marché de Chicago a été compensée par la reprise du dollar et par la fermeté du Fob brésilien. Les opérateurs rapportent quelques affaires traitées sur l’éloigné, les consommateurs étant bien couverts sur des périodes plus proches. En tournesol, malgré le retour de l’offre sur le rapproché, les acheteurs se montrent plutôt réservés. La situation est identique en colza avec des prix toujours en baisse.

Déshydratés : de moins en moins actif

L’activité en pulpes de betteraves est de plus en plus proche de celle observée en luzernes. L’inertie se généralise ainsi sur le marché des produits déshydratés dont les cotations ne subissent quasiment aucun changement.

Issues de meunerie : ferme et inactif

L’offre est toujours limitée en issues de meunerie. La demande n’est pas des plus virulentes non plus. Les cours restent fermes.

PSC : accalmie

Un vent de calme souffle sur le marché des PSC. Les opérateurs constatent même des reventes en corn gluten. Les prix restent soutenus par la reprise du billet vert.

Légumes secs : léger regain d’activité

L’activité du marché est légèrement plus soutenue que la semaine passée. Les prix des pois chiches turcs restent fermes mais les Indes commencent à offrir. En Algérie, les problèmes avec les Laird se règlent tout doucement.

Graineterie : activité normale

Sans être exceptionnelle compte tenu de la douceur de l’hiver, l’activité du marché de l’oisellerie est régulière. Les cotations sont reconduites, excepté en chènevis pour des raisons de réajustement technique, en colza qui suit l’évolution du marché traditionnel et en sarrasin dont les stocks se rarifient.

Graines fourragères : en bonne forme

De nombreux échanges sont rapportés sur le marché des graines fourragères. Certains produits présentent des cotations en recul. Celui-ci est dû à la reconstitution de stocks et non à une baisse de la demande.

Pailles et fourrages : marché très calme

Le climat étant assez doux pour la saison et les éleveurs bien couverts, l’activité est arrêtée en pailles et fourrages. Les cotations sont reconduites par rapport à la précédente édition. En foin de Crau, même tendance.

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