Nouvelles des marchés

Le commerce de la pomme de terre s'inscrit dans un contexte de marché toujours peu porteur. La faible activité qui persiste depuis maintenant plusieurs semaines engendre prudence et interrogation de la part des opérateurs. Face à cette situation, la production reste partagée entre la volonté d'écouler ses marchandises —ne serait-ce qu'en raison de besoins de trésorerie— et celle de se maintenir en position d'attente, dans la perspective d'une amélioration des prix de vente. Quoi qu'il en soit, les disponibilités grossissent. Une pression accrue des mises en marché qui découle directement du manque d'intérêt des acheteurs pour le produit. Les cours restent orientés à la baisse. Les envois hors Hexagone sont tout aussi peu développés : les besoins s'avèrent très limités, et les quelques ventes enregistrées vers les pays du pourtour méditerranéen se font à des prix mal valorisés. Le marché belge se montre également laborieux. L'offre est très présente, face à une demande peu dynamique. Quant aux industriels, ils ne s'approvisionnent actuellement que par le biais de leurs volumes contractualisés. Les achats sur le marché du frais sont marginaux. Comme en France, l'orientation baissière des prix se confirme. Contrairement à ses voisins français et belge, les Pays-Bas ont enregistré encore quelques petites perturbations au niveau des arrachages dans certains lands, ces derniers jours. Pour autant, l'offre demeure supérieure à la demande, particulièrement passive, et les cours sont, là aussi, revus à la baisse. La tendance, dans les prochains jours restera difficile à appréhender pour les opérateurs, partagés entre l'envie d'attendre une reprise de la tendance et celle de donner la priorité à l'écoulement ... Reste que le climat, encore très doux pour la saison, ne jouera pas en faveur d'un repositionnement massif de la demande sur les produits d'automne et sur la pomme de terre…