Commerce international
Nouvelle hausse de l'indice des prix des produits alimentaires de la FAO
L'indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO) atteint 116 points en février, en raison de la hausse des prix des céréales mais aussi, et surtout, des huiles et du sucre. Son système d'information des marchés, Amis, a revu à la hausse ses prévisions de production en blé, soja et maïs pour la campagne 2020/2021.
L'indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO) atteint 116 points en février, en raison de la hausse des prix des céréales mais aussi, et surtout, des huiles et du sucre. Son système d'information des marchés, Amis, a revu à la hausse ses prévisions de production en blé, soja et maïs pour la campagne 2020/2021.
L'indice des prix alimentaires de l'organisation des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO), mesurant un panier de divers produits (céréales, produits laitiers, viandes, huiles végétales, sucre), a progressé pour le neuvième mois consécutif en février 2021, annonce l'institution, le 4 mars. Son système d'information des marchés, Amis, estime la production mondiale 2020/2021 de blé à 774 Mt au 4 mars, contre 766,5 Mt le 4 février, conséquence de la révision à la hausse des productions dans l'UE, au Kazakhstan, en Russie et en Australie. Les stocks grimpent de 7,7 Mt sur la période, à 792 Mt.
Dans le détail, l'indice atteint lors du mois de février 116 points, en hausse de 2,8 points par rapport à janvier. Cette progression est essentiellement liée à la hausse des indices de prix du sucre, qui progresse de 6 points d'un mois sur l'autre (à 100,2 points), et des huiles végétales (à 147,4 points), en augmentation de 8,6 points par rapport au mois antérieur.
La FAO rappelle que l'offre exportable dans l'UE et sur la zone mer Noire est plus faible d'une campagne sur l'autre en huile de tournesol et de colza. Et ce, alors que la Chine a acheté d'importants volumes d'huiles végétales. La FAO insiste également sur les difficultés de production en Amérique du Sud (pluies au Brésil retardant la récolte, sécheresse en Argentine), qui sont à l'origine de la hausse des prix de la graine et de l'huile de soja. En huile de palme, l'Asie du Sud-Est dispose de faibles stocks, alors que la production a également reculé d'un an sur l'autre.
L'indice des prix des céréales a lui aussi progressé, de 1,5 point entre janvier et février, à 125,7 points. La FAO note que ce sont les prix du sorgho qui ont le plus tiré l'indice vers le haut, ces derniers ayant flambé suite à la forte demande chinoise. De son côté, Amis, en plus d'avoir revu à la hausse la production de blé dans le monde pour 2020/2021 entre février et mars, a fait de même pour le maïs et le soja. En maïs, la production mondiale atteint 1 152,8 Mt (contre 1 148,3 Mt précédemment), conséquence de la révision à la hausse des récoltes dans l'UE et en Ukraine notamment. Les stocks grimpent de 2,6 Mt, à 275,7 Mt. En soja, la production monte de 1,4 Mt sur la période, à 363,6 Mt, compte tenu de meilleures récoltes qu'attendu en Amérique du Sud. En revanche, les stocks régressent de 0,5 Mt, à 42,6 Mt, suite à des hausses de consommation intérieure aux Etats-Unis et en Chine.