BLÉ TENDRE
Les exportations continuent de tirer les cours des céréales françaises malgré un rapport USDA baissier
Les cours du blé tendre français ont observé une progression sur la semaine. Une période marquée par le rapport de l'USDA selon lequel les stocks de blé aux États-Unis ont été revus à la hausse à 1,124 Md de boisseaux contre 1,140 Md attendus tandis que les surfaces plantées s'élèveraient à 55,4 M d'acres. Des éléments, anticipés par les opérateurs, qui, associés aux chiffres du maïs, ont fait plonger les cours outre-Atlantique. Mais les chiffres bruxellois de l'exportation ont nettement soutenu les cours du blé tendre hexagonal, à la faveur d'une parité monétaire toujours avantageuse. Pour la semaine 24, les volumes de céréales exportés se sont élevés à 1,1 Mt, dont 1,07 Mt de blé tendre (296.770 t pour la France). Des niveaux qui témoignent de l'activité actuelle sur les zones portuaires, les échanges sur l'intérieur étant bien plus limités. Rouen et Dunkerque génèrent plus d'échanges que les autres ports, notamment sur des qualités de blé intermédiaires. Les acheteurs se font de plus en plus rares sur la façade Atlantique depuis la mi-mars, alors qu'il reste des volumes à commercialiser. L'industrie française est également peu demandeuse, avec quelques échanges vers les Fab et aucun intérêt de la meunerie pour l'actuelle campagne. Sur la nouvelle, quelques affaires se traitent sur des volumes réduits. On notera que dans le Sud-Ouest, les prix du blé meunier, reconduits, passent au statut Vendeur, faute de demande. En qualité fourragère, on enregistre quelques affaires.