Aller au contenu principal

Le Viêt Nam, des opportunités pour l’industrie agroalimentaire française

Les produits hexagonaux, portés par leur image positive auprès d’une population jeune et curieuse, ont des places à prendre sur un marché dynamique en pleine mutation.

« Aujourd’hui, la Chine est en tête des pays fournisseurs du Viêt Nam, devant la Corée du Sud et le Japon, alors que le premier pays européen est l’Allemagne à la dixième place, indique l’Ania, commentant une étude de Business France intitulée “Viêt Nam, dynamique du marché agroalimentaire : diagnostic et opportunités d’affaires”. La France est encore très en retrait malgré une image remarquable en termes d’agriculture, d’élevage, d’agroalimentaire et de gastronomie. Les produits français inspirent confiance même si les niveaux de prix sont souvent considérés comme élevés. » Si les procédures à l’importation restent « complexes et rigides », les accords de libre-échange (ALE UE/Viêt Nam, TPP) sont susceptibles de rebattre les cartes. Par ailleurs, « dans un marché de consommation en croissance et en pleine modernisation de la distribution, les magasins de proximité se développent ainsi que de multiples marchés de niche tels que le “green” ou le segment “santé” ».

Filières Blé et Orge, des marchés prometteurs

La consommation de pain au Viêt Nam, le "banh mi" héritage de l’influence française, est passée « en quinze ans de 2 kg/hab/an à près de 10-12 kg/hab/an, un niveau qui reste faible comparé à celui de Hong Kong ou de Singapour (près de 30 kg/hab/an) », selon l’étude. De plus, l’industrie des nouilles instantanées s’est « fortement développée ». Le marché du blé est par conséquent « prometteur », estime-t-elle. Le Viêt Nam, qui importe « quelque 2,5-2,6 Mt chaque année » -avec comme principal fournisseur l’Australie, l’origine française n’étant pas significative-, présente un marché de la farine « de l’ordre de 600 000 t/an ».

« D’ores et déjà au premier rang en Asie du Sud-Est en termes de volume, le marché vietnamien de la bière est considéré comme un marché des plus prometteurs en Asie avec, chaque année, un million de consommateurs supplémentaire et un pouvoir d’achat en progression », ajoute l’étude. « Les importations d’orges, toutes qualités confondues, n’atteignent pas les 50 000 t en 2015 tandis que les importations de malt dépassent les 400 000 t. » La France est le deuxième fournisseur de malt du Viêt Nam derrière l’Australie, avec l’Allemagne comme « concurrent dynamique ».

Une consommation de pain et de bière en plein essor

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne