Des cultures dans des conditions jugées, pour le moment, favorables
« Les fortes précipitations durant l'automne ont entraîné des retards dans les semis, les derniers s'étant même réalisés début décembre », rappelle Franck Lonca, agronome au sein de l'équipe EAME de Géosys. « Les températures hivernales, supérieures à la moyenne, permettent de rattraper le cycle végétatif, indique-t-il. L'hiver 2013/2014 est par ailleurs marqué par de fortes précipitations. « Sur janvier/février, beaucoup de zones sur l'ouest de la France (cf. carte) enregistrent le cumul de pluies le plus important depuis quinze ans ! » (limite des historiques de l'entreprise). « Les précipitations sont souvent bénéfiques pendant l'hiver pour recharger les ressources des sols, mais l'excès d'eau les sature et pose des problèmes aux agriculteurs pour rentrer dans les champs. Les cultures sont localement inondées », commente Franck Lonca. D'un point de vue global, la combinaison humidité et températures supérieures à la normale assure « des conditions favorables à une bonne progression des cultures », estime-t-il, rappelant cependant que rien n'est pour autant garanti. Les temps pluvieux de 2001 ou bien l'hiver chaud de 2007 avaient par exemple conduit à des rendements moyens à mauvais. Plus à l'Est, sur la Russie et l'Ukraine, la couche neigeuse permet de protéger globalement les blés des épisodes de grand froid, confirme-t-il par ailleurs.