Alimentation animale : la France exporte près de la moitié de sa production d'additifs, ingrédients et autres compléments, selon l'Afca-Cial
En 2023, les adhérents de l’Afca-Cial, l'association des fabricants de compléments et fournisseurs d’additifs et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale, ont réalisé 40 % de leurs ventes à l’export, dans l’UE et hors UE. Cette réussite était particulièrement mise en lumière à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat.
En 2023, les adhérents de l’Afca-Cial, l'association des fabricants de compléments et fournisseurs d’additifs et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale, ont réalisé 40 % de leurs ventes à l’export, dans l’UE et hors UE. Cette réussite était particulièrement mise en lumière à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat.
Quelque 500 000 t de compléments pour la nutrition animale ont été fabriqués en 2023 dans 200 établissements implantés en France. Les adhérents de l’Afca-Cial, l'association des fabricants de compléments et fournisseurs d’additifs et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale, ont réalisé un chiffre d'affaires de 2 milliards d’euros dans l'Hexagone, auxquels il faut ajouter les ventes à l’exportation qui représentent 40 % de leur production globale.
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L’assemblée générale de l’Afca-Cial, le vendredi 14 juin, a permis de mettre sous le feu des projecteurs ce secteur amont de la nutrition animale. Ainsi, la production de prémélanges, ces noyaux concentrés d’additifs destinés aux fabricants d’aliments pour animaux complets ou complémentaires, a augmenté de 3,1 % en 2023 après une année 2022 en contraction : les 148 000 t produites en France correspondent à une production de 32,7 Mt d’aliments : l’exportation est particulièrement forte puisque la production nationale d’aliments a atteint 19,3 Mt l’an dernier.
Du côté des aliments minéraux (source d’apports de minéraux enrichis en vitamines et oligoéléments), distribués à plus de 81 % aux bovins, la progression en 2023 est assez similaire (+3,28 %) à 332 315 t. Quant aux blocs à lécher, ils sont quasiment stables à 39 759 t (-0,5 %).
Les aliments liquides, dont les entreprises productrices sont également adhérentes de l’Afca-Cial, ont par contre connu un repli (-13,25 % à 64 440 t) après une forte hausse en 2022, année de sécheresse, car leur consommation est très liée aux conditions météo et disponibilités fourragères. Leur volume est toutefois supérieur à celui de 2021. Ils sont composés de mélasse et de coproduits de l’industrie agroalimentaire. Riches en sucre et en diverses sources d’azote, ils sont utilisés pour favoriser la valorisation des fourrages par les ruminants.
Un nouveau président
« Le syndicat, en collaboration avec les autorités françaises, œuvre pour faciliter l’accès collectif aux marchés des pays tiers pour ses adhérents », souligne Michel Layus (Mixscience), président de l'Afca-Cial depuis huit ans qui laisse cette année la place à Jean-François Labarre (CCPA).
L’Afca-Cial a ainsi l’an dernier travaillé sur une procédure conjointe entre les autorités françaises et chinoises pour l’ouverture du marché des aliments composés et des aliments contenant du lait et des produits dérivés. Une procédure similaire existe déjà pour les additifs et les prémélanges. Le syndicat accompagne aussi ses adhérents face à la nouvelle procédure adaptée, suite au Brexit.
Plusieurs questions d’accès aux additifs et minéraux qui constituent leurs matières premières ont mobilisé l’an dernier. Ce fut par exemple le cas avec l’interdiction brutale de deux formes de sels de cobalt en juillet 2023, pour des raisons administratives. Le dossier a connu une issue positive avec une autorisation d’urgence de ces additifs au niveau européen. Le syndicat a par ailleurs appelé la France comme l’UE, a la vigilance sur notre forte dépendance, en particulier pour les acides aminés et les vitamines.
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