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Vols à la ferme : « Après plusieurs vols, nous avons installé de l’éclairage et des caméras »

Jérôme Commaret, agriculteur à Domsure dans l’Ain, a subi plusieurs vols de gasoil. Il a déplacé sa cuve, installé des éclairages automatiques et des caméras, et veille désormais à respecter certaines mesures de précaution pour son matériel.

Après plusieurs vols sur sa ferme, Jérôme Commaret a installé une barrière pour barrer l'accès aux véhicules de l'entrée la plus isolée.
Après plusieurs vols sur sa ferme, Jérôme Commaret a installé une barrière pour barrer l'accès aux véhicules de l'entrée la plus isolée.
© J. Commaret

« Il y a une dizaine d’années, nous avons subi le même hiver deux vols de carburant et une troisième tentative, avec des prélèvements dans la cuve. Plus récemment, on nous a dérobé deux tronçonneuses et deux débroussailleuses dans un bâtiment. Depuis, nous sommes plus vigilants sur la sécurité. Nous avons déplacé la cuve dans une zone centrale de l’exploitation, dont les deux accès sont filmés. Nous avons aussi installé un coupe-circuit.

Au niveau de l’entrée la plus isolée, nous avons mis en place une barrière afin d’empêcher les véhicules de rentrer la nuit. Nous avons également investi dans de l’éclairage avec détecteurs de mouvement sur trois bâtiments pour environ 1 500 euros, câbles compris, et plusieurs caméras dont certaines ont été commandées grâce à un achat groupé de la FDSEA. Il s’agit de caméras intelligentes connectées à mon téléphone qui reconnaissent les personnes, les animaux ou les véhicules. La difficulté, c’est que certaines nuits de vêlage, des collègues se rendent sur la ferme, ce qui déclenche l’alarme.

Le problème des systèmes de prévention, c’est leur coût, qu’il s’agisse des sondes à placer dans les cuves de gasoil ou des caméras. Pour ces dernières, il a également fallu investir dans deux répétiteurs pour le wifi.

Nous faisons aussi plus attention aux mesures de prévention. Nous enlevons les GPS dès que l’on n’en a pas un usage quotidien, mais ce n’est pas simple quand on travaille à cinq. On ferme les portes des engins, quad et tracteurs, en retirant les clés. De même, lorsque l’on ne ramène pas un tracteur à la ferme, on veille à le laisser bien en vue à proximité d’habitation de gens que l’on connaît, et qui sont prévenus. »

160 ha de cultures (maïs, blé et orge) et atelier de vaches laitières

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