Service de remplacement : « Pouvoir être remplacé permet de prendre le temps de se former »
Jean-Marc Degans, producteur en grandes cultures dans le Gers, utilise le service de remplacement depuis près de 15 ans pour se former et assumer ses responsabilités professionnelles et collectives.
Jean-Marc Degans, producteur en grandes cultures dans le Gers, utilise le service de remplacement depuis près de 15 ans pour se former et assumer ses responsabilités professionnelles et collectives.
« J’utilise le service de remplacement depuis une quinzaine d’années. Tout a commencé par le congé paternité pour la naissance de chacun de mes trois enfants. Depuis, je l’utilise de manière régulière, notamment pour suivre des formations, ce qui n’aurait pas été possible sans solution de remplacement. J’ai pu accueillir trois salariés différents depuis que je sollicite ce service.
C’est intéressant d’avoir quelqu’un qui connaît la ferme, surtout dans l’éventualité d’un coup dur, c’est sécurisant. Au départ, quand on confie des missions à un inconnu, ce n’est pas toujours évident mais ça en vaut la peine. Il ne faut pas hésiter à prendre du temps pour bien expliquer le fonctionnement de l’exploitation, les missions à réaliser, notre façon de faire. Il faut que le salarié puisse s’adapter.
J’utilise le service de remplacement en moyenne deux jours par semaine dans le cadre de mes mandats professionnels - j’ai des responsabilités au sein d’une coopérative, d’une Cuma et d’un Ceta - et des formations auxquelles je participe et qui sont dédiées aux techniques culturales simplifiées, à la réglementation, à la gestion de la trésorerie… J’ai également pu passer mon permis poids lourd.
Le salarié qui intervient sur l’exploitation est présent en fonction des besoins de l’activité et de ceux des autres agriculteurs chez qui il intervient. Par exemple, au printemps, le salarié est davantage sollicité par les éleveurs, notamment pour les foins. Les activités se complètent. L’hiver, le fait d’avoir un salarié de remplacement peut aussi être utile, il y a toujours de l’activité, comme des travaux de terrassement. »