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Protection contre les maladies
Septoriose et rouilles s'adaptent différemment à leur environnement

Les pathogènes causant les septorioses et rouilles sont notoirement différents dans leur biologie.

Les rouilles ne comportent pas de races résistantes à des fongicides en France.
© C.Gloria

« Il y a une reproduction sexuée chez la septoriose qu’il n’y a pas dans les rouilles. Cela génère un brassage génétique important et crée de multiples souches avec des niveaux variés d’agressivité et de virulence », explique Frédéric Suffert, responsable de l’équipe épidémiologie à l’unité Bioger de l’Inra, à Grignon. Certaines souches présentent des virulences permettant de contourner les gènes de résistance de variétés. La biologie de la septoriose fait qu’il y a beaucoup de variations permettant des contournements rapides de ces gènes.

Des souches résistantes pouvant régresser

« Mais il est possible de peser sur cette évolution en diminuant la vitesse d’adaptation des populations pathogènes par l’utilisation sur une parcelle ou un territoire de plusieurs variétés de blé présentant des résistances génétiques diverses », poursuit le chercheur. L’observation est identique avec les fongicides qui peuvent, pour certains, diminuer la proportion de souches résistantes.

Pour les rouilles, c’est moins le cas. Les populations sont clonales avec le développement de races qui restent durablement sur un territoire. Ces races une fois installées contournent des gènes de résistance de variétés. Il n’y a pas d’autres choix que de trouver des variétés comportant d’autres gènes de résistance pour les contrer. Le faible brassage génétique chez les rouilles permet peu le développement de résistance vis-à-vis de fongicides, en revanche.

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