Ralentissement des obtentions en pois de printemps
Même si le pois d’hiver progresse notablement, le pois de printemps reste largement majoritaire parmi les cultures de protéagineux. Le rythme des variétés déposées à l’inscription (de grains jaunes et de grains verts) demeure plus élevé. « Ces dernières années, nous enregistrons entre 6-7 et 12-13 dossiers par an, donc plus qu’en pois d’hiver. Début 2000, nous étions plutôt sur un rythme annuel de 20-25 dépôts », remarque Jean-Michel Retailleau, CTPS. Pour l’amélioration variétale, on part de plus haut avec le pois de printemps qui a derrière lui plusieurs dizaines d’années de recherche.
La culture se cherche un second souffle
« Les progrès sont moins spectaculaires qu’en pois d’hiver mais nous continuons à progresser en tenue de tige et en rendement », certifie Jean-Michel Retailleau. Le pois de printemps apporte de meilleures qualités de graines que les variétés d’hiver. Et son cycle de culture peut être un atout dans une rotation culturale dominée par les cultures d’hiver, pour casser le cycle des adventices indésirables notamment. En grains jaunes, deux nouvelles variétés ont été inscrites au catalogue officiel fin 2014 : Kareni et Safran. La première a pour atout d’être riche en protéines tandis que la seconde se démarque sur son rendement, sa taille et sa tenue de tige.