Profiter de taux encore très bas pour renouveler son matériel agricole
Pour acquérir un matériel, hormis l’autofinancement, il existe plusieurs solutions : crédit-bail, location financière ou prêt bancaire. En agriculture, ce dernier prédomine.
Pour acquérir un matériel, hormis l’autofinancement, il existe plusieurs solutions : crédit-bail, location financière ou prêt bancaire. En agriculture, ce dernier prédomine.
Le prêt bancaire pour acheter du matériel a deux atouts : rapidité et simplicité. Effectué directement auprès des concessionnaires, des outils comme Agilor du Crédit agricole ou Actimat du Crédit mutuel permettent le financement de 60 % à 80 % des investissements en matériels agricoles. « Les taux sont relativement bas, autour de 0,85 % sur cinq ans et 1,10 % sur dix ans, ce qui limite le coût du crédit et plaide pour ce type de financement », explique Henri Jacques, responsable Agilor au Crédit agricole Nord Est.
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Un prêt sous 48 heures sans rendez-vous à la banque
Souscrire un prêt directement auprès de son concessionnaire est simple et rapide : pas besoin de contacter son banquier, la réponse intervient sous 48 heures. Autre avantage de ces financements : une souplesse pour déterminer la date de l’annuité. Avec Agilor, la première échéance peut être fixée jusqu’à 21 mois après la date d’acquisition. Pour nombre de situations, c’est un point qui compte : elle permet de lisser les charges de l’exploitation.
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De cinq à quinze ans selon l’investissement
Ces prêts bancaires permettent également de définir avec souplesse le rythme et la durée de remboursement (de 3 à 15 ans selon l’investissement). Surtout, à la fin de la période de remboursement, on est pleinement propriétaire du matériel. Une réalité qui n’est pas vraie pour d’autres solutions de financement comme le crédit-bail. Cette formule, peu utilisée, permet par contre un rythme d’amortissement plus flexible. Autre solution de financement : la location financière (leasing), adaptée à du matériel qui se déprécie très vite et qu’on n’achètera jamais.
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« Le taux n’est pas le seul point à analyser, rappelle Anne Deprez, du Cerfrance. Quel que soit le mode de financement, il faut calculer le montant des frais de dossiers, des assurances décès invalidités (ADI) et des frais annexes. Ils sont parfois presque identiques au coût de l’emprunt. »