Aller au contenu principal

Maïs : « Pour mes variétés, la vigueur au démarrage est un critère important »

Entre Gironde et Landes à Bourideys, Emmanuel Marsaux dispose d'un séchoir qui conditionne en partie son choix de variétés de maïs. D'autres critères sont pris en compte.

Emmanuel Marsaux, agriculteur à Bourideys"La résistance des variétés à l’helminthosporiose est obligatoire car on ne peut quasiment pas intervenir contre cette maladie quand elle se développe."
Emmanuel Marsaux, agriculteur à Bourideys"La résistance des variétés à l’helminthosporiose est obligatoire car on ne peut quasiment pas intervenir contre cette maladie quand elle se développe."
© SCA du Piada

« Je choisis entre 10 et 12 variétés chaque année, à 80 % sur des indices de 520 à 550, et 20 % plus précoces, à 480-520. Ces dernières me permettent de démarrer mon séchoir un peu plus tôt et donc de bien organiser mon temps de travail sur cette période. Les récoltes démarrent en septembre à 28 % d’humidité et se prolongent jusqu’aux environs de la mi-octobre pour finir à 22 % d’humidité, en conditions normales.

Le potentiel de production est bien sûr un critère majeur dans mon choix de variétés. Avec des semis s’étalant sur trois semaines en avril, une bonne vigueur au démarrage est importante pour bien échapper aux dégâts de nématodes présents dans mes sols. En cas de printemps humide et frais, le maïs patine et subit les attaques de ce ravageur. Je sème en premier les variétés qui se caractérisent par cette vigueur forte comme DKC5709 et DKC5001, un peu plus précoce.

La résistance à l’helminthosporiose est obligatoire car on ne peut quasiment pas intervenir contre cette maladie quand elle se développe. Nos conditions d’irrigation sont propices à sa présence avec des apports d’eau très réguliers à petites doses sur des sols sableux à faible réserve facilement utilisable. La tenue de tige est également un élément à prendre en compte. Enfin, la forme des grains des variétés est un caractère que je regarde : les petits grains plats sèchent beaucoup plus vite que les grains ronds. Mais ce n’est pas un critère prioritaire dans mes choix. »

SCA du Piada. 730 ha dont 500 de maïs grain irrigué (rendement de 150 q/ha), maïs doux, carotte, haricot vert. Séchoir avec capacité de stockage de 6000 tonnes.

Les plus lus

Parcelle de blé tendre en cours de récolte.
Moisson 2024 : le ministre de l'Agriculture évoque des aides exceptionnelles pour les céréaliers

En visite sur une exploitation céréalière d'Eure-et-Loir ce 29 juillet, Marc Fesneau a échangé avec la profession sur les…

Moissonneuse batteuse dans une parcelle de blé.
Moisson 2024 : versements accélérés de l'assurance récolte et des aides Pac

Pour soulager au plus vite les trésoreries des céréaliers, le Gouvernement avance de près de six mois le versement des…

Moissonneuse batteuse transférant la récolte de blé tendre dans une benne.
Moisson 2024 : "hétérogénéité immense" à fin juillet dans la moitié nord de la France

Alors qu’en orge d’hiver et en colza, les chantiers touchent à leur fin dans la majorité des régions, en blé tendre, ils se…

Assurance récolte : quelle procédure pour être indemnisé ?

Alors que les excès d’eau ont déjà généré de nombreuses demandes de la part des céréaliers et que la campagne se poursuit…

Sur blé, la carence en phosphore se traduit par une forte réduction de croissance et de tallage des plants ainsi que par un jaunissement des feuilles âgées.
Phosphore  : soigner les apports aux jeunes plantes en colza et céréales

Le colza est une culture exigeante en phosphore, les céréales un peu moins. Mais dans les sols qui manquent de cet élément, il…

Parcelle de tournesol avec ambroisie.
Lutte contre l’ambroisie : quels sont les leviers en 2024 ?

Les conditions climatiques de l’année sont plutôt favorables à l’ambroisie. La lutte chimique progresse avec l’arrivée…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures