Les chercheurs aux petits soins du maïs


La sélection du maïs grain reste dynamique. Depuis soixante ans, le maïs gagne 1,2 quintal par hectare de productivité par an en France. C’est mieux que les céréales à paille. La concurrence est vive entre les sélectionneurs. Les stratégies se raisonnent au niveau mondial même si l’Europe présente une particularité de taille : les travaux de recherche ne concernent pas les OGM.
À en croire les chercheurs, le maïs de 2030 ne devrait guère changer physiquement de celui qui est cultivé en 2015. En revanche, la moyenne de productivité devrait se rapprocher des meilleurs records d’aujourd’hui. Par ailleurs, les scientifiques cherchent à régulariser le rendement grâce à une meilleure tolérance aux contraintes hydriques.
Deux obtenteurs, Limagrain et Syngenta, expliquent l’évolution de la sélection grâce aux outils de plus en plus performants de la biologie moléculaire, de la génomique, de la statistique, et grâce aussi à la course aux meilleures collections génétiques.
Pour en savoir plus
Voir dossier Réussir Grandes Cultures de janvier 2015. RGC n°287, p. 28 à 39.
Au sommaire :
. p. 30 - La productivité demeure l'enjeu majeur
. p. 34 - Alain Charcosset, chercheur à l'Inra : "Rapprocher le rendement moyen des records"
. p. 36 - Limagrain booste sa recherche
. p. 38 - Syngenta s'appuie sur son réseau modialisé