Aller au contenu principal

Légère décrue des surfaces en OGM

Vingt ans que les OGM sont cultivés dans le monde mais pour la première année en 2015, l’Isaaa1 enregistre une baisse des surfaces des cultures transgéniques. Après un chiffre record de 181,5 millions d’hectares en 2014, les surfaces ont régressé d’1 % en 2015 pour plafonner à 179,7 millions d’hectares. L’Isaaa explique cette tendance par des agriculteurs qui se sont détournés de certaines productions aux prix bas comme le maïs et le coton où la proportion d’OGM est importante.

Pour autant, les OGM restent incontournables dans divers pays avec toujours les États-Unis en tête, forts de plus de 70 millions d’hectares de cultures transgéniques. L’Europe figure en queue de peloton avec 116 000 hectares dont 92 % en Espagne avec le maïs Bt.

Succès des maïs résistants à la sécheresse

À côté des « traditionnelles » variétés résistantes à des herbicides ou/et à des insectes, d’autres plantes génétiquement transformées se développent, notamment les maïs résistants à la sécheresse (variétés « DroughtGard ») qui sont passés de 50 000 hectares en 2013 à 810 000 hectares en 2015 aux États-Unis. Le développement de ce type de maïs est prévu à partir de 2017 dans des pays africains.

L’Isaaa remarque que dans les grands pays ayant adopté largement les OGM (États-Unis, Brésil, Argentine…), la marge de progression de leurs surfaces est très étroite. Mais l’organisation observe un fort potentiel de développement en Asie. Il y aurait la place pour 60 millions d’hectares de maïs transgénique par exemple. Pour l’Afrique, l’Isaaa estime à 35 millions d’hectares les surfaces potentiellement cultivables en maïs et coton OGM. L’Europe est en dehors du jeu.

(1) International Service for the acquisition of Agri-biotech Applications (www.isaaa.org)

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Plante de datura stramoine en fleur. </em>
« La télédétection du datura par drone me coûte 72 €/ha, mais c’est un outil de lutte indispensable sur mon exploitation des Pyrénées-Atlantiques »

Anne Darrouzet est agricultrice en bio à Bougarber, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a mené pendant des années une…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

<em class="placeholder">Visite d&#039;un essais colza organisé par la coopérative Vivescia.</em>
Colza : « Nous recherchons dans le Grand-Est des variétés calmes à l’automne pour les semis de début août, et des variétés très dynamiques pour les semis plus tardifs »
Étienne Mignot est expert innovation agronomique au sein du groupe coopératif Vivescia. Il explique quelles sont les gammes de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures