Variétés blé tendre : haut rendement et protéines ne sont plus inconciliables
Pas de doute : les variétés progressent sur leurs notes de GPD, Global Protein Deviation. Un plus pour la maîtrise de la protéine dans le grain, car cela signifie une moindre dilution de la protéine avec les hauts rendements.
Pas de doute : les variétés progressent sur leurs notes de GPD, Global Protein Deviation. Un plus pour la maîtrise de la protéine dans le grain, car cela signifie une moindre dilution de la protéine avec les hauts rendements.
Plus une variété est productive, plus sa teneur en protéine est faible, à même disponibilité en azote dans un champ. Mais cela varie selon les variétés. Ce niveau de dilution de la protéine dans le grain est traduit par la note de GPD (Global Protein Deviation). Pour une variété, ce GPD mesure l’écart par rapport à la corrélation négative tendancielle observée entre protéines et rendement.
Le progrès génétique est net sur le GPD. Il n’y a quasiment plus de variété avec une note faible (inférieure à 5) pour ce critère. La courbe montre la progression de la note moyenne de GPD. Depuis quelques années apparaissent des variétés à GPD très élevé (notes de 8 et 9).
« La variété Rubisko se caractérisait par un GPD élevé à son inscription en 2012 par rapport aux variétés du moment, remarque Philippe du Cheyron, Arvalis. Aujourd’hui, elle se montre neutre comparée aux témoins actuels et en retrait par rapport à nombre de nouvelles inscriptions, ce qui témoigne du progrès génétique en la matière. »