Le défi des semences pour les pays du Sud

Sur la question de l'accès aux semences, le Groupement national interprofessionnel des semences (Gnis) a porté la voix de la France à l'Exposition universelle qui s'est tenue à Milan cette année, en particulier auprès des pays du Sud. « Dans ces pays tels ceux de l'Afrique, il est nécessaire d'assurer la diffusion du progrès génétique en mettant en place les infrastructures et les circuits de distribution permettant la diffusion de travail d'amélioration des plantes portée par la semence", a clamé Pierre Pagesse, président du Gnis. Des représentants de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies) ont expliqué leur stratégie en matière de politique d'accès aux semences. Des pays préfèrent remettre aux mains des états l'organisation de la recherche et la production de semences quand le Gnis prône plus d'ouverture vers les entreprises privées. L'enjeu est l'augmentation de la productivité agricole, et donc de l'alimentation, via un progrès génétique soutenu par les firmes privées.