La pomme de terre auscultée à Versailles
La vingtième conférence triennale de l’Association européenne pour la recherche sur la pomme de terre (EAPR) s’est tenue à Versailles en juillet dernier.
Cet évènement scientifique a donné l’occasion de faire le point sur l’état des recherches, par exemple, pour contrer les divers parasites touchant cette culture. « En Europe, le mildiou coûte 900 millions d’euros par an entre ce que l’on perd en production à cause de cette maladie et ce que l’on dépense en traitements fongicides, a précisé Didier Andrivon, chercheur à l’Inra. Un des enjeux est de lutter contre ce parasite avec moins de pesticides. » L’Inra y contribue en fournissant des géniteurs comportant des gènes de résistance au mildiou. Résultat : depuis 2008, 14 variétés de pommes de terre ont été inscrites en France avec ce caractère permettant de réduire de plus de moitié les applications de fongicides.
C. G.