LA LUZERNE VERDIT À VUE D’OEIL
Chassez un lobbyiste de la filière luzerne déshydratée par la porte, il reviendra aussitôt par la fenêtre. Et la persévérance, ça paie. « Certaines cultures nécessitant peu d’intrants et jouant un rôle important dans le stockage du carbone, comme la luzerne, présentent des caractéristiques qui pourraient justifier leur inclusion » dans la liste des cultures à comptabiliser au titre des 7% de surfaces d’intérêt écologique. Voilà une déclaration de Stéphane Le Foll qui a dû mettre en joie les déshydrateurs de France. Cette filière a anticipé la fin des aides couplées en jouant à fond la carte écologique, et en cherchant des appuis auprès d’organisations environnementalistes. Les voilà près d’atteindre le saint Graal.