La chrysomèle du maïs gagne de nouveaux départements
Diabrotica poursuit sa route. La chrysomèle du maïs a été détectée dans divers départements « traditionnels », comme en Alsace ou en Rhône-Alpes et des nouveaux comme l’Allier, la Haute-Loire (Auvergne), la Côte-d’Or et la Haute-Marne. L’insecte a été trouvé également dans le Var, les Hautes-Alpes, la Saône-et-Loire et le Jura (74 insectes sur une même parcelle) où des foyers avaient déjà été notés en 2011 ou en 2012. À la fin septembre, le nombre d’insectes piégés approchait les 1500, avec les régions Rhône-Alpes (577) et Alsace (747) arrivant en tête. « Dans ces régions où les mesures de confinement existent déjà, sept foyers seront concernés par des mesures renforcées à la suite du dépassement du seuil de 30 insectes capturés sur un même piège », précise l’AGPM. Avec l’extension de la distribution du ravageur, inévitablement le syndicat du maïs se pose la question de la pertinence des mesures de quarantaine. Celles-ci se traduisent par la mise en œuvre de moyens de lutte spécifiques et obligatoires sur des zones jusqu’à 40 kilomètres de rayon autour du foyer détecté. « Il convient désormais de tirer les conclusions en matière de stratégie de lutte à mener face à un insecte qui continue sa dynamique d’installation », juge l’AGPM. Pour les producteurs touchés par les mesures de lutte obligatoire, l’AGPM rappelle que « le récent agrément du fonds sanitaire et environnemental (FMSE) permettra au futur fonds sectoriel ‘maïs’ de continuer à se structurer afin de pérenniser un système d’indemnisation aux maïsiculteurs concernés. »