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Jaunisse nanisante de l'orge : « Je peux cultiver des orges grâce à leur tolérance variétale à la JNO »

Agriculteur à Ferrières d’Aunis (Charente-Maritime), Thomas Poinot a introduit l'orge d'hiver dans sa rotation culturale, une fois qu'il pouvait avoir à disposition des variétés résistant au virus de la JNO. Celui-ci sévit dans sa région.

Thomas Poinot, 220 ha à Ferrières d’Aunis (Charente-Maritime) dans une parcelle de blé juillet 2023
Thomas Poinot, 220 ha à Ferrières d’Aunis (Charente-Maritime), "A cause des cicadelles en plus des pucerons à l'automne, je suis contraint d' appliquer un insecticide sur mes orges."
© C. Gloria

« Depuis trois ans, toutes mes orges d’hiver sont cultivées avec des variétés tolérantes à la JNO. Ce caractère est indispensable dans notre région : avant, je ne cultivais pas cette céréale. En 2022-2023, j’ai choisi les variétés KWS Jaguar, Joyau et Volcanis, toutes fourragères. Aux prochains semis, je testerai la variété Carrousel, première orge brassicole tolérante à la JNO.

Les semis sont réalisés au 25 octobre, suffisamment tard pour réduire la pression des pucerons et des cicadelles. À cause de ces dernières, je dois réaliser un traitement insecticide (cyperméthrine ou lambda-cyhalothrine), au stade 2 feuilles, en même temps que le traitement herbicide à base de Défi. Sur blé tendre, sur des variétés classiques semées fin octobre, j’effectue également une application d’insecticide à 2-3 feuilles avec l’herbicide Mateno. Parfois, une seconde application se justifie en décembre selon la présence des pucerons et la douceur du climat. Le coût d’un insecticide revient à 5-7 euros par hectare. »

EARL des Vignes. 220 ha. 110 de blé tendre, 30 d’orge d’hiver, 30 de colza, 30 de pois, 20 de tournesol. Rendement à 55-60 q/ha en blé, sur sols argilo-calcaires superficiels. Pas d’irrigation.

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