Jaunisse nanisante de l'orge : « Je peux cultiver des orges grâce à leur tolérance variétale à la JNO »
Agriculteur à Ferrières d’Aunis (Charente-Maritime), Thomas Poinot a introduit l'orge d'hiver dans sa rotation culturale, une fois qu'il pouvait avoir à disposition des variétés résistant au virus de la JNO. Celui-ci sévit dans sa région.
Agriculteur à Ferrières d’Aunis (Charente-Maritime), Thomas Poinot a introduit l'orge d'hiver dans sa rotation culturale, une fois qu'il pouvait avoir à disposition des variétés résistant au virus de la JNO. Celui-ci sévit dans sa région.
« Depuis trois ans, toutes mes orges d’hiver sont cultivées avec des variétés tolérantes à la JNO. Ce caractère est indispensable dans notre région : avant, je ne cultivais pas cette céréale. En 2022-2023, j’ai choisi les variétés KWS Jaguar, Joyau et Volcanis, toutes fourragères. Aux prochains semis, je testerai la variété Carrousel, première orge brassicole tolérante à la JNO.
Les semis sont réalisés au 25 octobre, suffisamment tard pour réduire la pression des pucerons et des cicadelles. À cause de ces dernières, je dois réaliser un traitement insecticide (cyperméthrine ou lambda-cyhalothrine), au stade 2 feuilles, en même temps que le traitement herbicide à base de Défi. Sur blé tendre, sur des variétés classiques semées fin octobre, j’effectue également une application d’insecticide à 2-3 feuilles avec l’herbicide Mateno. Parfois, une seconde application se justifie en décembre selon la présence des pucerons et la douceur du climat. Le coût d’un insecticide revient à 5-7 euros par hectare. »