Des importations de tourteaux de soja en baisse dans l’Hexagone
En tendance, la France est l'un des rares pays européens où la consommation de tourteaux de soja est orientée à la baisse sur les dernières années.
En tendance, la France est l'un des rares pays européens où la consommation de tourteaux de soja est orientée à la baisse sur les dernières années.
La France est le second importateur de tourteaux de soja en Europe, derrière les Pays-Bas qui en achètent toutefois près du double. En moyenne sur les cinq dernières campagnes, les importations européennes provenaient majoritairement du Brésil. Mais les choses changent : sur le premier semestre de la campagne 2017-2018, 39 % des expéditions sont arrivées des États-Unis (hausse de 30%), et 29 % seulement du Brésil (baisse de 21%) d’après Eurostat.
En France, la consommation de tourteaux baisse au fil des ans (ce n'est pas le cas des autres États membres). De 4,7 Mt en 2005 selon Oil World, elle est tombée à 3,5 Mt en 2016. Sauf que selon le Cereopa (Centre d’études et de recherche sur l’économie et l’organisation des productions animales), seule la hausse des importations de tourteaux de tournesol à haute teneur en protéines provenant de mer Noire a rendu possible cette baisse...
La France n’importe que 10 à 12 % de ses besoins en protéines végétales tous débouchés confondus selon les calculs du centre d’études et de recherche. « La part des prairies dans l’approvisionnement en protéines du cheptel ruminant français est particulièrement élevée comparativement à beaucoup d’autres États membres de l’Union », estime l’organisation.