De nouveaux savoir-faire en prestation
Selon le dernier recensement agricole de 2010, 12 % des exploitations exercent une activité para-agricole pour compléter leurs revenus. Parmi celles-ci, 30 % ont choisi de développer le travail à façon, une proportion en progression depuis 2000. Un moyen pour elles de rentabiliser les investissements engagés sur les machines et/ou de pérenniser le travail sur l’année.
Le fait est qu'une demande de plus en plus importante existe sur le terrain. Maîtriser à la fois la PAC, l’électronique embarquée, les marchés ou l’agronomie relève du casse-tête et certains producteurs sont prêts à faire appel à un prestataire pour les soulager en partie. Ils peuvent être éleveurs, double actifs ou proches de la retraite… Leurs profils sont variés. Mais ils ont souvent un point commun : rechercher plus qu’une simple exécution de travaux.
Les nouvelles prestations qui « marchent » comprennent un raisonnement à l’échelle de l’itinéraire, donnent accès à des nouvelles techniques… Et incluent la gestion de toute « la paperasse ». Autant d’opportunités à saisir pour ceux qui veulent se lancer dans cette forme de diversification.
Pour en savoir plus
Voir dossier Réussir Grandes Cultures d'octobre 2015.
Au sommaire :
p. 26 - Des itinéraires techniques entièrement pris en charge avec Jean-Michel Zatwarnicki dans l'Aisne
p. 28 - Une diversification juridiquement très encadrée - Le Recours aux services d'une entreprise en quatre points
p. 29 - " Nous apportons le couple homme-machine " selon Jean-Marie Lefort, vice président de la FNEDT
p. 30 - Des techniques simplifiées testées et approuvées avec Fabien Driat dans l'Aube
p. 32 - Moduler les apports d'azote à l'intérieur des parcelles avec Jean Fumery dans les Yvelines
p. 34 - Une rémunération fonction des rendements et des prix chez Christophe Parent dans l'Yonne