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Cinq bonnes raisons de changer de regard sur la précocité des maïs
Le cabinet SC2 grandes cultures réalise chaque année de nombreux essais de variétés de maïs, notamment dans des condition d’irrigation limitée ou sans irrigation. Benoit Bon et Clément Chartrain, ses dirigeants, livrent quelques conseils sur une culture dont ils suivent les progrès génétiques sur le terrain.
Le cabinet SC2 grandes cultures réalise chaque année de nombreux essais de variétés de maïs, notamment dans des condition d’irrigation limitée ou sans irrigation. Benoit Bon et Clément Chartrain, ses dirigeants, livrent quelques conseils sur une culture dont ils suivent les progrès génétiques sur le terrain.
Conseillers agricoles indépendants, à la tête du cabinet SC2 grandes cultures, basé à Antran dans la Vienne, Benoît Bon et Clément Chartrain travaillent depuis plus d’une trentaine d’années au service de clients agriculteurs, souvent en groupes de progrès (Ceta, GDA, GIE...). Ces fervents partisans d’une séparation (vraie) entre le conseil et la vente soulignent l’intérêt des variétés précoces.
1 Diversifier les précocités des maïs, c’est prendre moins de risque
Le climat change, ce n’est une surprise pour personne, et les à-coups de chaleurs vont se multiplier durant la phase de culture des maïs. Dans le même temps, les limitations de l’irrigation se font de plus en plus fréquentes, précoces et totales.
La culture du maïs est particulièrement sensible à ces évolutions, et les variétés tardives sont les plus à risques. En effet, les forts indices nécessitent plus de tours d’eau et vont donc pâtir davantage des éventuelles interdictions. Si, en outre, ils ont été semés tard et que la restriction d’irrigation intervient tôt (dès juillet, ce qui a été le cas pour certains maïsiculteurs en 2022), les conséquences sur les rendements peuvent être considérables.
Désormais, plutôt que de viser la performance à tout prix, il vaut mieux se comporter en « bon père de famille » dans la gestion de ses maïs, c’est-à-dire privilégier des stratégies plus économes en eau, et diversifier ses précocités, pour échelonner les récoltes et répartir les risques. Et c’est clairement du côté des variétés précoces, ou plus précoces, qu’il faut décaler ses choix.
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2 Entre classes de précocité, les écarts de rendement se resserrent
Beaucoup de semenciers travaillent sur des variétés précoces et très précoces. Depuis dix ans, les progrès sont sensibles. Avant, il y avait de gros écarts de rendement entre les différentes classes de précocité, en faveur des plus tardives. A présent, les écarts se resserrent et on peut avoir des potentiels de rendement très intéressants avec des variétés très, voire ultra-précoces : les essais de terrain le démontrent.
Si les agriculteurs ont l’impression de « plafonner en rendements », en réalité, l’évolution génétique est impressionnante et elle va continuer pour leur fournir des solutions au nouveau contexte climatique.
Attention au moment de choisir ses variétés de maïs : il vaut mieux s’y prendre tôt, dès novembre-décembre pour être sûr d’avoir le meilleur éventail de choix.
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3 Les variétés de maïs précoces élargissent la fenêtre de semis et facilitent les conditions de récolte
Récoltées plus tôt, les variétés précoces bénéficient de meilleures conditions de récolte : pas besoin de sortir les chenilles ! Les agriculteurs gagnent du temps et peuvent ensuite semer un blé dans des conditions plus sereines.
Les variétés précoces élargissent aussi la fenêtre de semis : si les conditions ne sont pas bonnes début avril, on pourra les semer sans risque en mai !
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4 Précoce et denté : le bon combo pour des économies de séchages
Avant en précoce, on n’avait que des variétés cornées ou légèrement dentées. Aujourd’hui, on peut avoir de la génétique très dentée : la forme de leurs grains facilite les échanges avec l’air et ils sèchent beaucoup plus vite.
Récolter les grains dans de bonnes conditions et avec un taux d’humidité inférieur à 20 % peut ainsi limiter – voire annuler – les besoins en séchage. Au prix actuel du gaz, quelques pourcentages d’humidité en moins peuvent engendrer de grosses économies.
5 Récolter de bonne heure permet de viser les marchés de soudure
Récolter de bonne heure, avant les autres, permet de viser certains marchés dits de soudure : lorsque les stocks sont bas, les prix peuvent monter à des niveaux très intéressants…