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Blé tendre/Agriculture biologique : un choix portant sur une trentaine de variétés

Entre variétés spécifiques pour la bio et variétés conventionnelles bien adaptées à ce mode de culture, le choix est assez large en France.

La résistance à la rouille brune et à la rouille jaune fait partie des caractères importants à retenir pour choisir des variétés de blé destinées à l'agriculture  © C. Gloria
La résistance à la rouille brune et à la rouille jaune fait partie des caractères importants à retenir pour choisir des variétés de blé destinées à l'agriculture
© C. Gloria

Arvalis et l’Itab présentent les identités des variétés de blé disponibles en France pour l’agriculture biologique au travers de tableaux comparatifs de résultats d'essais (Arvalis) ou de fiches par variété (Itab). Dans le tableau diffusé par Arvalis, une trentaine de ces inscriptions sont classées sur divers caractères : rendement/protéines, pouvoir couvrant, résistances aux rouilles… La liste compte une dizaine de variétés panifiables reconnues par l’Association nationale de la meunerie française et offrant un bon compromis entre rendement et protéines. Parmi elles, la variété Renan reste une référence pour son pouvoir couvrant au stade épiaison. Mais des variétés comme Apexus ou Énergo s’en rapprochent. En tolérance à la rouille jaune, Alessio est la plus performante. D’autres variétés présentent un bon niveau de tolérance comme Lennox, qui montre en plus une résistance élevée à la rouille brune.

Des variétés conventionnelles sont utilisées en agriculture biologique, parfois sur des surfaces importantes et en particulier pendant la phase de conversion. LG Absalon, Chevignon, Rubisko par exemple, présentent de hauts rendements mais un profil en protéines bas en conditions d’agriculture bio. A contrario, des blés de force (Izalco CS, Tengri, Togano) assurent de bonnes teneurs en protéines mais avec un déficit de rendement.

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