Aller au contenu principal

Culture du maïs
Arvalis situe l´effet de la variété à sa place


Les années se suivent et ne se ressemblent pas. « L´effet climatique est prépondérant sur l´infection et le développement des symptômes à l´origine des fusariotoxines. L´intensité des dégâts de Fusarium graminearum constatés dans plusieurs régions en 2002 et la perspective de seuils réglementaires de mycotoxines nous ont conduit à intensifier les recherches. Les enquêtes avec de nombreux organismes économiques au cours des années 2003 à 2006 sur plus de 1600 parcelles permettent de hiérarchiser les facteurs de risque. Nous réalisons des essais variétaux avec notations fusarioses depuis 2003. Mais cette année-là, il n´y avait pas de Fusarium graminearum. En 2004, la maladie était peu présente. En 2005, Fusarium moniliforme était dominant à cause de fortes attaques de pyrale et en 2006, les deux Fusarium étaient en compétition. » Spécialiste variétés et écophysiologie maïs chez Arvalis-Institut du végétal, Josiane Lorgeou est bien placée pour constater la grande variabilité des symptômes entre années et situations. De multiples facteurs agissent sur l´infection en maladie. L´institut technique table sur 145 essais entre 2004 et 2006 pour déterminer les niveaux de sensibilité des variétés les plus cultivées.
« L´objectif est de caractériser le comportement des variétés aux deux fusarioses sur épis. La finalité est d´effectuer des recommandations d´itinéraires techniques appropriés aux variétés et d´adapter le choix de variétés aux itinéraires techniques. Les publications porteront sur des symptômes de fusariose et non de mycotoxines, des données qui ne sont pas toujours parfaitement corrélées. Une variété qui présente peu de symptômes, peut ne pas être pour autant indemne de mycotoxines », remarque Josiane Lorgeou. Arvalis diffusera ses informations dans les régions en janvier.

Les plus lus

<em class="placeholder">Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise</em>
Semis de colza à la volée : « La technique m’a fait économiser en temps de travaux et carburant sur mon exploitation dans l'Oise, mais elle reste à améliorer »

Intéressé par les techniques innovantes, Alexandre Smessaert, agriculteur à Roy-Boissy dans l’Oise, a testé le semis de colza…

<em class="placeholder">Méthaniseur en injection de la coopérative EMC2 à Landres (54).</em>
Méthanisation agricole : des conditions tarifaires qui pourraient booster les projets

La politique de transition énergétique française ouvre de bonnes perspectives pour la production de biométhane. Mais échaudés…

<em class="placeholder">Georges Laigle, producteur de pommes de terre à Bihucourt (Pas-de-Calais),   
&quot;</em>
Mildiou de la pomme de terre : « Je profite de l’arsenal de produits à disposition pour alterner les solutions sur mes parcelles dans le Pas-de-Calais »

Producteur à Bihucourt (Pas-de-Calais), Georges Laigle utilise une dizaine de produits différents contre le mildiou sur…

<em class="placeholder">Agriculteur déchargeant un sac d&#039;engrais dans son épandeur à engrais.</em>
L’Europe valide la taxation des engrais russes jusqu'à 430 €/t en 2028

Ce 22 mai 2025, le Parlement européen a approuvé l’augmentation progressive, à partir du 1er juillet 2025, des taxes…

<em class="placeholder">Parcelle de blé tendre dans le nord de la France.</em>
Sécheresse dans la moitié Nord : les cultures d'hiver ont besoin de pluies pour atteindre des rendements « dans la moyenne »

Peu de maladies, des cultures d’hiver globalement belles, les récoltes s’annoncent dans la moyenne. Peut-être le temps…

<em class="placeholder">Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, dans son champ de blé au printemps 2025.</em>
« La négociation de ma reprise de terres s’est faite en bonne intelligence avec le cédant »

Antoine Prévost, exploitant agricole à Foucherolles, a saisi l’opportunité de reprendre 35 hectares de terres en plus de son…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures