Animer des groupes d’agriculteurs, une nouvelle compétence pour les techniciens
Depuis quelques années, le rôle du technicien de groupe évolue. Il doit développer des compétences en matière d’animation de collectifs.
Depuis quelques années, le rôle du technicien de groupe évolue. Il doit développer des compétences en matière d’animation de collectifs.
Depuis quelques années, le rôle du technicien de groupe évolue. En plus de son expertise technique, il doit développer des compétences en matière d’animation de collectifs. « Il faut jongler entre différentes casquettes, technique, réglementaire et accompagnement », confirme Mathilde Gaudin, chargée de mission emploi-formation à la Fédération régionale des Cuma de l’Ouest.
Une nouvelle posture à adopter qui nécessite de se former. « Les techniciens doivent développer des compétences en animation de réunion, en gestion de projets et connaître les leviers pour créer de l’engagement », avance Muriel Astier, responsable développement des compétences et formatrice chez Trame.
Un coach pour faire émerger les projets
Le technicien devenu animateur doit adopter une posture de bienveillance et d’écoute pour « garantir un processus de travail ». « Ce n’est pas à l’animateur de fixer les objectifs du projet, il doit juste aider à faire émerger les idées, un peu comme un coach », complète Mathilde Gaudin.
Une autre voie pour répondre aux besoins d’accompagnement des groupes consiste à embaucher une personne avec un profil d’animateur. C’est le choix fait par la FRCuma de l’Ouest. "Les Cuma de la fédération avaient besoin d’une personne pour structurer différents projets, notamment la constitution de groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE)", avance Marlène Langliné, animatrice projets. Un des points de vigilance qu’elle souligne : "tous les agriculteurs du groupe doivent être embarqués dans le projet".
Pour créer un collectif autour d’un projet, l’animateur doit identifier les préoccupations individuelles pour dégager une problématique collective. « Il s’agit de passer des intérêts particuliers à l’intérêt général du groupe », résume Muriel Astier.