Le ministre de l'Agriculture signe le Contrat de solutions
Le Contrat de solutions, porté par 42 organisations agricoles, vise à identifier et déployer les solutions de protection des cultures garantissant compétitivité des exploitations agricoles et respect de l’environnement et de la santé.
Le Contrat de solutions, porté par 42 organisations agricoles, vise à identifier et déployer les solutions de protection des cultures garantissant compétitivité des exploitations agricoles et respect de l’environnement et de la santé.
Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a signé, lundi 25 février au Salon international de l'agriculture à Paris, un préambule du contrat de solutions, la démarche portée par la FNSEA et une quarantaine d'organisations agricoles pour réduire l'utilisation des produits phytosanitaires de synthèse. Philippe Mauguin, président de l'Inra et Eric Thirouin (FNSEA), président du comité de pilotage du Contrat de solutions étaient également présents pour signer le contrat.
« Conscients des enjeux environnementaux, sanitaires et socio-économiques, l’Etat et les partenaires du Contrat de Solutions reconnaissent la difficulté pour les agriculteurs français de changer leurs pratiques agricoles en matière de protection des cultures sans que des alternatives aux produits phytopharmaceutiques soient accessibles, économiquement viables et suffisamment efficaces. Les besoins en changement de pratiques allant au-delà d’une simple substitution d’un produit par une solution, ils partagent l’importance d’accompagner de manière très opérationnelle les agriculteurs dans le déploiement de solutions répondant aux principes de la protection intégrée des cultures et dans la réflexion stratégique sur leur système de production. »
Les signataires du contrat s'engagent à prendre des mesures pour : répondre aux attentes des consommateurs et des citoyens français en matière d’alimentation saine, sûre et durable et de protection de l’environnement ; préserver la capacité productive de la Ferme France et son positionnement sur une diversité de marchés, depuis les circuits de proximité jusqu’à l’exportation ; promouvoir une agriculture résiliente et compétitive répondant aux enjeux de la transition agro-écologique ; et limiter les distorsions de concurrence défavorisant les productions françaises.
Concernant le financement de ces mesures, le texte cite le Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles (PCAE), la redevance pour pollution diffuse (RPD) et les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) comme moyens de mettre en oeuvre les solutions concrètes du contrat.