Aller au contenu principal

Agriculture de 3e voie
Demain la Terre s’internationalise avec l’adhésion du suisse UMG

La coopérative suisse Union Maraîchère de Genève (UMG) a adhéré à Demain la Terre. L'association française annonce que sa démarche va être dupliquée à l’international, avec d’autres adhésions à venir. Les produits certifiés seront destinés à leur marché domestique.

© Demain la Terre / montage FLD

L’Union Maraîchère de Genève (UMG), coopérative suisse de fruits et légumes, devient la première entreprise non française membre de Demain la Terre -portant le nombre d’entreprises adhérentes à dix-huit-, a annoncé l’association le 26 mai. Les produits certifiés, qui devraient être proposés « rapidement », sont « vraiment destinés au marché suisse », souligne Marc De Nale, directeur général de l’association.

Cette adhésion marque une nouvelle étape dans le développement de Demain la Terre : l’internationalisation. Déjà depuis 2011, les exploitations filiales à l’étranger ou partenaires d’entreprises adhérentes font contrôler leurs productions selon la Charte : Maroc et Chili pour Fruits Rouges & Co., Espagne pour Val de Sérigny et Portugal pour Picvert. Mais ce sont des produits destinés au marché français. « Avec l’adhésion de l’UMG, c’est la première fois qu’une entreprise non française duplique la démarche pour son marché domestique. D’autres entreprises, européennes et extra-européennes, devraient suivre très bientôt », souligne Marc De Nale, laissant entendre à FLD qu’une annonce pourrait avoir lieu avant l’été. « Ce sont les entreprises étrangères qui, intéressées par notre démarche d’agriculture de 3e voie, viennent nous chercher. C’est une belle reconnaissance pour nous. »

Dupliquer la démarche d’une part, et exporter les produits d’autre part

L’association prévoit, territoire par territoire, une application en l’état de son cahier des charges -comme c’est le cas pour la Suisse et la coopérative UMG- ou une adaptation en fonction de la réglementation nationale. « Mais jamais nous ne baisserons le niveau d’exigence ! »

Pour soutenir ce développement international, le nom “Demain la Terre” sera décliné en plusieurs langues dont l’anglais et l’allemand. « Car les entreprises intéressées sont situées sur des territoires anglophones, mais aussi parce que certaines de nos entreprises françaises adhérentes exportent sur des marchés anglophones. » Demain la Terre vise donc, d’un côté, la duplication de la démarche, et de l’autre, l’éventuel export des produits certifiés Demain la Terre.

 

[Coronavirus Covid-19] En pleine crise de conscience, les consommateurs semblent plébisciter les produits Demain la Terre

Anniversaire : Demain la terre s’ouvre à l’Europe

 

 

L'Union Maraîchère de Genève veut faire certifier ses tomates en priorité L’Union Maraîchère de Genève (UMG), coopérative suisse de fruits et légumes et première productrice suisse de tomates, a adhéré à Demain la Terre en septembre 2019. L’UMG produit une centaine de fruits et légumes et l’objectif est de certifier le plus grand nombre de produits, en priorisant le produit phare, la tomate (tous types), selon Marc De Nale.Créée en 1949, l’UMG rassemble 31 membres, producteurs de légumes du canton de Genève et en assure la commercialisation. Elle représente 30 000 t (80% de la production genevoise) et 100 M€ et est dépositaire de la marque Côté Jardin, créée en 2000, pour permettre aux consommateurs suisses d’identifier des produits labellisés Genève Région – Terre Avenir (GRTA) et Suisse Garantie. Pour Xavier Patry, directeur de l’UMG : « Il est primordial de pouvoir certifier à nos clients que notre production est saine et naturelle et que nous agissons pour préserver les ressources. En tant qu’importants producteurs de légumes et de fruits de ce pays, nous prenons nos responsabilités et amenons des garanties aux consommateurs. Adhérer à Demain la Terre c’est l’assurance de fruits et légumes responsables, sains et sûrs, pour tous ».

 

 

 

Les 18 membres de Demain la Terre

Champs de Légumes (carottes gustatives, céleris, navets, betteraves), à Foreste (Aisne)

SARL Cormorèche (betteraves rouges) aux Echets, Miribel (Ain)

EARL de l’Ebaupin (salades, carottes) à Villeneuve-en-Retz (Loire-Atlantique)

Ferme de la Motte (pommes de terre, oignons, échalotes, échalions) à Talcy (Loir-et-Cher)

Ferme de Normandie (pommes de terre) à La Gaillarde (Seine-Maritime)

Fruits Rouges &Co. (fruits rouges frais et transformés) à Laon (Aisne)

Le Jardin de Rabelais (tomates) à Avoine (Indre-et-Loire)

Kultive (concombres, poivrons, aubergines, tomates, betteraves rouges) à Sandillon (Loiret)

LOU (champignons) à Poilley (Ille-et-Vilaine)

Perle du Nord (endives) à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais)

Picvert (salades, mini-légumes et jeunes pousses) à Estrées-Mons (Somme)

Planète Végétal (carottes et poireaux) à Cestas (Gironde)

Pomliberty (pommes de terre) à Ham (Somme)

Saveurs des Clos (pêches, nectarines, abricots) à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales)

Union Maraîchère de Genève (fruits et légumes) à Genève (Suisse)

Val de Sérigny (melons) à Sérigny (Vienne)

Le Verger de la Blottière (pommes, poires, jus) à St Georges des Gardes (Maine-et-Loire)

Vergers de Gascogne (conserves de fruits et légumes) à Fleurance (Gers).

Les plus lus

« En bio, il faut utiliser tous les moyens disponibles pour assurer la production », estime Guillaume Placier.
« En bio, nous découvrons de nouveaux insectes »

Les Vergers Placier, engagés dans l’agriculture bio depuis 1998, avec aujourd’hui 80 hectares de verger, dont 50 en bio,…

Francisation de fraises et petits fruits rouges : plus de 100 000 € d’amende requis contre un négociant du Loir-et-Cher

100 000 € d’amende ont été requis contre l’entreprise, 20 000 € d’amende contre le prévenu qui a fait…

Guerre de l’échalote : quelles perspectives après le retrait de deux variétés de semis radiées du catalogue officiel ?

Deux variétés d’allium de semis ont été retirées du catalogue officiel de l’échalote. Une première bataille de gagnée pour les…

Conflit de la tomate marocaine : « Nous respectons à la lettre la réglementation et les normes environnementales et sociales »

Des mois après la colère des producteurs de tomates français à l’encontre de la tomate origine Maroc, le principal exportateur…

serre bio chauffée
Les serres chauffées bio ont 5 ans de plus pour passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables

Le Comité national Agriculture bio de l’INAO a accordé ce délai de 5 ans le 11 juillet. La Fédération nationale de l’…

Pêches et nectarines : « Nous n’accepterons plus aucune baisse de prix », alerte la FNPF

La situation du marché des pêches et nectarines s’est dégradée depuis plusieurs semaines, a dénoncé la Fédération nationale…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes