Aller au contenu principal

Couverts végétaux : « J’ai adapté et fabriqué mon propre matériel pour le semer à moindre coût »

Yannick Maraval, agriculteur à Lautrec, dans le Tarn, a installé un semoir fait maison sur son déchaumeur à dents pour semer ses couverts d’interculture.

Yannick Maraval agriculteur à Lautrec dans le Tarn devant son déchaumeur à dents
Yannick Maraval, agriculteur à Lautrec dans le Tarn, a bricolé un semoir sur son déchaumeur à dents.
© Y. Maraval

« Depuis que j’ai commencé à semer des couverts d’interculture il y a quatre ou cinq ans, j’ai opté pour l’utilisation d’un semoir installé sur le déchaumeur à dents, que j’ai bricolé moi-même, dans un souci de réduire les coûts d’achat de matériel. J’ai fabriqué une tête de répartition avec une jante de voiture que j’ai récupérée dans une casse. Si je ne l’avais pas conçue moi-même, elle m’aurait coûté environ 1 500 euros. Le semis des couverts s’effectue en outre grâce à la trémie frontale achetée en 2009 environ 11 000 à 12 000 euros. Cette dernière me sert également pour semer les céréales et pour appliquer l’engrais de manière localisée sur le tournesol.

Je sème mes couverts le plus tôt possible après la moisson et je privilégie plutôt les légumineuses dans les compositions. Mon matériel me permet de semer les petites graines comme la phacélie, l’avoine, la vesce. Lorsqu’il s’agit de graines plus grosses comme la féverole, je les sème dans le flux de terre pour les recouvrir derrière la dent du déchaumeur. Pour les plus petites graines, le rouleau passe dessus.

Lire aussi | Couverts végétaux: quel matériel utiliser pour réussir leur implantation après la moisson ?

Mais quelle que soit la technique, la réussite des couverts est soumise aux conditions météorologiques. S’il y a de la pluie après les semis, le couvert va lever, mais il peut vite être réduit à néant s’il y a une canicule derrière. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir les semer un ou deux jours après la récolte mais, dans mon cas, c’est impossible pour des raisons d’organisation des chantiers. »

Exploitation individuelle, 245 ha (blé tendre, triticale, tournesol, pois chiches, ail blanc et ail rose)eb

Les plus lus

<em class="placeholder">Tracteur réalisant un désherbage mécanique sur une parcelle en AB.</em>
Telepac : quelles aides bio pour la PAC 2025 ?

À quelles aides de la PAC avez-vous droit en 2025 si vous convertissez votre exploitation au bio ou si vous êtes déjà en bio…

<em class="placeholder">Jany Valin agriculteur dans la Marne dans la cour de sa ferme devant son tracteur</em>
Peuplier : « Ma production dans la Marne a dégagé une marge nette de 19 670 euros en 2024 »

Jany Valin, agriculteur à Vitry-le-François, dans la Marne, s’est lancé depuis vingt ans dans la production de peupliers en…

Label HVE sur une photographie de céréales.
HVE : comment bénéficier du crédit d’impôt HVE en 2025 ?

La loi de finances 2025 a de nouveau reconduit le crédit d’impôt HVE (Haute valeur environnementale) pour un an. Les…

champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

<em class="placeholder">Semis de tournesol. </em>
Semis de tournesol 2025 : une fenêtre de tir favorable se présente dans les prochains jours

Avec un temps chaud et ensoleillé annoncé un peu partout en France, Matthieu Abella de Terres Inovia indique que les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures