Affichage environnemental : le Planet-score testé par 27 fabricants et 8 enseignes
La loi climat va imposer l’affichage environnemental pour informer le consommateur de l’empreinte écologique des produit alimentaires. Le Planet-score de l’ITAB va être soumis aux consommateurs.
La loi climat va imposer l’affichage environnemental pour informer le consommateur de l’empreinte écologique des produit alimentaires. Le Planet-score de l’ITAB va être soumis aux consommateurs.
Ce sont donc 27 fabricants et 8 enseignes (Biocoop, Lidl, Naturalia, Franprix, La Vie Claire, Monoprix, Naturéo, Greenweez) représentant plus de 40 marques qui ont choisi de lancer une expérimentation pour afficher le Planet-score de 1000 produits alimentaires sur plusieurs sites de e-commerce d’ici la fin de l’année. Les travaux menés par l’ITAB ont prouvé que, par rapport aux autres modèles proposés, le Planet-score permet de mieux différencier l’impact environnemental entre différents produits.
Un sondage réalisé avec l’UFC-Que Choisir révèle également que 81 % des consommateurs seront guidés dans leurs achats par le Planet-score. Ce dernier permet de corriger le biais et les lacunes de l’analyse de cycle de vie (ACV). Il intègre dans son calcul des enjeux absents de l’ACV, comme les impacts des pesticides sur la biodiversité et sur la santé humaine. Par ailleurs, il offre la possibilité de comparer des produits d’une même catégorie (par exemple des salades bio versus des salades non-bio), ce qui n’est pas le cas des autres étiquetages. Pour les produits animaux, le Planet-score précise aussi le mode d’élevage en se basant sur des critères de bien-être animal.
Largement plébiscité par les consommateurs
Défini à l’issue de tests consommateurs réalisés en partenariat avec Lidl et Biocoop dans leurs points de vente, le format Planet-score permet d’identifier rapidement l’impact d’un aliment. Il s’agit aussi d’un outil éducatif permettant d’expliciter la notion d’impact environnemental en donnant la décomposition du score selon les principaux enjeux : le climat, l’impact sur la biodiversité, la toxicité des pesticides ainsi que le mode d’élevage.
L’étude réalisée par l’UFC-Que Choisir montre que parmi cinq propositions d’étiquetage, le Planet-score arrive largement en tête des préférences des consommateurs. Parmi ces derniers, 84 % prendraient en compte l’indicateur « pesticides », 83 % seraient influencés par l’indicateur « bien-être animal », 80 % seraient intéressés par l’indicateur « biodiversité » et 77 % seraient intéressés par l’indicateur « climat ».
Il est à noter que la Note Globale et Interbev testeront le Planet-score dans un certain nombres de filières afin d’enrichir les données déjà disponibles.