Une source d’innovation pour l’agriculture
Alors que l’agriculture prête trop souvent le flanc à l’agribashing, le secteur est un moteur de l’économie circulaire, qui répond en tout point à la demande sociétale, notamment en matière de préservation des ressources naturelles.
« Dans tous les travaux de prospective autour de l’économie circulaire menés ces dernières années, l’agriculture a toujours une place centrale », explique Jérôme Mousset, chef du service agriculture et forêt à l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Cette dernière définit l’économie circulaire comme « un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de la vie des produits (biens et services) vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ». Face à des ressources naturelles en diminution, l’agriculture est en première ligne de ce défi pour continuer à produire suffisamment. L’élevage constitue d’ailleurs, depuis toujours, un système circulaire efficace, recyclant dans la chaîne alimentaire animale de nombreux coproduits issus de l’industrie agro-alimentaire et de résidus de récolte, tout en améliorant la fertilité des sols et en produisant de l’énergie renouvelable. L’agroécologie permet par ailleurs d’intégrer les principes de l’économie circulaire en associant davantage culture et élevage, en recouplant les cycles de l’azote et du carbone, etc.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1492, du 10 janvier, en page 6.