Lutte contre les taupes
Le début du printemps, le bon moment pour intervenir
Lutte contre les taupes
En zone herbagère, la taupe représente un enjeu économique et sanitaire nécessitant une approche spécifique. Le début du printemps constitue une période stratégique pour intervenir.
La gestion rationnelle nécessaire des exploitations implique de prendre en compte tous les facteurs pouvant entraîner des atteintes, en quantité et qualité des fourrages. En zone herbagère comme la nôtre, les taupes en constituent une composante essentielle.
Des impacts économiques et sanitaires importants
La taupe suit ses proies constituées à 80 % de vers de terre (voir encadré). Au printemps, l’augmentation de ses besoins (période de reproduction) et la présence en surface des lombrics (période humide) font que les galeries de chasse vont être plus nombreuses et peu profondes, d’où une prolifération des taupinières. Chacune faisant de 30 à 50 cm de diamètre, multiplié par le nombre, la perte en herbe devient conséquente. Le préjudice peut aller de 5 à 30 % de la surface, voire 50 % (certains enclos à moutons). Les récoltes de foin et d’ensilage sont de moins bonne qualité, la présence de terre entraînant des moisissures et la présence de butyriques avec des conséquences sanitaires. Les dégâts matériels peuvent être importants (usure des outils de récoltes des fourrages, bris de glace, etc.). La perte totale due aux taupes peut être de 4 000 à 5 000 euros sur une exploitation.
Le début du printemps, une phase stratégique d’action, une prévention de l’infestation par les campagnols terrestres
Pour une lutte efficace, investissons dans des systèmes efficaces, agréés et reconnus (voir encadré). En fonction de la biologie de la taupe, de la météorologie et de la végétation, le début du printemps constitue une période d’action cruciale. Réaliser les interventions avant la pousse de l’herbe permet de faciliter le traitement. Effectuer un suivi annuel facilite la maîtrise des populations ; de plus, cela constitue une prévention de l’infestation par les campagnols terrestres, ceux-ci empruntant au départ les galeries des taupes. Face à l’évolution actuelle de l’infestation par le campagnol terrestre, cela représente une mesure de prévention importante.
[...]
La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 22 mars 2012.
Des impacts économiques et sanitaires importants
La taupe suit ses proies constituées à 80 % de vers de terre (voir encadré). Au printemps, l’augmentation de ses besoins (période de reproduction) et la présence en surface des lombrics (période humide) font que les galeries de chasse vont être plus nombreuses et peu profondes, d’où une prolifération des taupinières. Chacune faisant de 30 à 50 cm de diamètre, multiplié par le nombre, la perte en herbe devient conséquente. Le préjudice peut aller de 5 à 30 % de la surface, voire 50 % (certains enclos à moutons). Les récoltes de foin et d’ensilage sont de moins bonne qualité, la présence de terre entraînant des moisissures et la présence de butyriques avec des conséquences sanitaires. Les dégâts matériels peuvent être importants (usure des outils de récoltes des fourrages, bris de glace, etc.). La perte totale due aux taupes peut être de 4 000 à 5 000 euros sur une exploitation.
Le début du printemps, une phase stratégique d’action, une prévention de l’infestation par les campagnols terrestres
Pour une lutte efficace, investissons dans des systèmes efficaces, agréés et reconnus (voir encadré). En fonction de la biologie de la taupe, de la météorologie et de la végétation, le début du printemps constitue une période d’action cruciale. Réaliser les interventions avant la pousse de l’herbe permet de faciliter le traitement. Effectuer un suivi annuel facilite la maîtrise des populations ; de plus, cela constitue une prévention de l’infestation par les campagnols terrestres, ceux-ci empruntant au départ les galeries des taupes. Face à l’évolution actuelle de l’infestation par le campagnol terrestre, cela représente une mesure de prévention importante.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 22 mars 2012.