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L’autonomie protéique

La luzerne est la principale légumineuse fourragère cultivée en France. Elle est appréciée pour sa teneur en protéines élevée permettant d’améliorer l’autonomie protéique des exploitations.

© Chambre d'agriculture de Lozère

n France, la luzerne est cultivée sur 650 000 hectares, soit 5 % de la surface fourragère française. Cette légumineuse est appréciée pour son très bon rendement pouvant atteindre les 15 tonnes de matière sèche (MS) par hectare dans les zones les plus favorables. En Lozère, les rendements varient entre 5 et 10 tonnes de MS/ha selon les conditions pédo-climatiques. La luzerne exige un sol drainant avec un pH proche de 6,5-7 afin que l’activité symbiotique soit optimale. L’association entre la légumineuse et la bactérie rhizobium meliloti possédant la propriété de capter l’azote atmosphérique permet aux fabacées (ou légumineuses) d’être autonomes en fertilisation azotée. La luzerne n’exige pas d’intrants azotés. Un chaulage de redressement doit être fait lorsque le pH du sol est en dessous de 6,5. Un chaulage d’entretien est également conseillé durant toute la période de culture. La luzerne peut être cultivée en culture pure ou en association avec une ou plusieurs graminées comme le dactyle, le brome ou la fétuque. Elle est implantée sur les sols calcaires en culture pure lorsqu’elle est destinée à la fauche. La luzerne pure engendre des risques de météorisation des animaux. Il s’agit du gonflement de la panse des ruminants en raison d’une sur-alimentation. Les météorisations arrivent généralement lors d’un changement de régime alimentaire, quand l’animal mange trop. L’association légumineuse et graminée limite ce risque et reste indispensable en zone acide, notamment en Margeride.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 21 avril 2016, numéro 1356.

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